REP A SA BARROSO - "La Commission européenne n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics", a sèchement répondu François Hollande aux pressantes demandes européennes d'entamer au plus vite la réforme des retraites, lors d'un déplacement dans l'Aveyron, ce mercredi 29 mai.
"Pour ce qui concerne les réformes structurelles, notamment la réformes des retraites, c'est à nous et à nous seuls de dire quel sera le bon chemin pour atteindre l'objectif", a insisté le chef de l'État, alors que Bruxelles demande à la France - via des recommandations à lire ici et là - de prendre des mesures dès cette année pour ramener son système de retraites à l'équilibre "pour 2020 au plus tard".
Effet d'écho, le Parti Socialiste a salué mercredi soir "la mise au point claire" de François Hollande à destination de la Commission européenne. L'un des porte-parole du PS, David Assouline, estime ainsi, cité par l'AFP que "la France est souveraine pour décider des réformes".
Le député socialiste Jérome Guedj, figure de l'aile gauche du parti , veut même voir dans cette petite phrase présidentielle un "hommage"à l'anniversaire du Non au référendum européen, le 29 mai 2005.
Il y a 8 ans un 29 mai,les Français disaient non. Voyons dans le recadrage de Barroso & de la Commission par Hollande un hommage à cet anniv
— Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) 29 mai 2013
A la droite de l'échiquier politique, Patrick Ollier , ancien président de l'Assemblée et député UMP des Hauts-de-Seine apostrophe le président via Twitter : "lisez les recommandations et ensuite, seulement ensuite, commentez en objectivité" :
#Hollande Lisez les recommandat° et ensuite, seulement ensuite, commentez en objectivité. ec.europa.eu/europe2020/pdf… & ec.europa.eu/europe2020/pdf…
— Patrick Ollier (@patrick_ollier) 29 mai 2013
[Bonus track] Une déclaration qui inspire une une très biblique au Figaro :
<img src="http://i.imgur.com/b0zEucs.jpg" alt="" width="500" />