"Je ne fais pas deux choses à la fois". Voilà comment Manuel Valls a justifié, mercredi, son refus de commenter les mauvais chiffres du chômage pour le mois de février. En déplacement dans le Val-de-Marne, où il venait soutenir les candidats PS du canton de Fresnes pour les élections départementales, le Premier ministre s’est même montré légèrement "cassant" lorsque les journalistes ont voulu l’interroger sur l’augmentation de 0,4% du nombre de demandeurs d’emploi au mois de février, à en croire l’envoyée spéciale du Figaro sur place. Manuel Valls a déclaré :
Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faut vous y habituer.
Un déplacement qui a ensuite pris un tour tout particulier puisque, selon Le Parisien, une "cinquantaine de militants et d’élus de droite" attendait le Premier ministre, pancarte à la main et criant "libérez le Val-de-Marne" (le département est administré par le PCF depuis 39 ans). Un comité d'accueil qui a contraint le Premier ministre à annuler deux arrêts prévus sur son parcours.
Le happening était signé Vincent Jeanbrun, maire UMP de L'Haÿ. L'élu, arrivé en tête du premier tour des élections départementales dans le canton de Fresne, entendait dénoncer l'union entre les socialistes et les communistes dans le canton, rapporte Le Parisien. Socialistes que le maire accuse ni plus ni moins que de "vendre le département aux communistes". Une alliance qui inspire ce commentaire à l'élu:
C’est dégueulasse.