Marine Le Pen, Nelson Mandela, et le "vieux relent de bolchévisme" de France Inter, "radio bolcho"

Publié à 08h53, le 26 juin 2013 , Modifié à 09h04, le 26 juin 2013

Marine Le Pen, Nelson Mandela, et le "vieux relent de bolchévisme" de France Inter, "radio bolcho"
Marine Le Pen, en mars 2013, sur France Inter (capture d'écran)

Interrogée, ce mercredi 26 juin, sur France Inter, quant au regard porté par le Front National sur la figure de Nelson Mandela, Marine Le Pen se révèle très agacée lorsque l’intervieweur de France Inter, Patrick Cohen, lui rappelle qu’en 1997, Bruno Mégret, alors "porte-parole de la majorité municipale" de Vitrolles dirigée par sa femme, Catherine Mégret, avait fait débaptiser la "place Nelson Mandela", pour lui donner le nom de "Place de Provence".

D’abord, Marine Le Pen se lance dans un petit syndrôme "Alain Delon", pour prendre ses distances avec l’ancien cadre du FN devenu dissident :

"

Vous savez que le maire de Vitrolles n’était pas particulièrement un ami de Marine Le Pen, c’est le moins qu’on puisse dire …

"

Elle cherche même à se dédouaner, pensant piéger son interviewer :

"

Mais cette place Nelson Mandela, elle a été débaptisée lorsque Bruno Mégret était encore au Front national ?

"

Quand Patrick Cohen lui répond : "1997, absolument…", Marine Le Pen se lâche:

"

Comme quoi, au Front national, il y a des sensibilités différentes, à la différence de France Inter, où il y a une sensibilité unique […]

L’espèce de vieux relent de bolchévisme

"Radio Bolcho" on vous appelle, en dehors des studios, vous savez pas ?

Mais on est toujours les derniers à savoir le surnom qu’on vous donne …

"

(article en construction)

Du rab sur le Lab

PlusPlus