Vladimir Poutine, "ça fonctionne plutôt bien", juge Marion Maréchal-Le Pen ce mardi 4 février sur i>Télé. Interrogée sur la Russie et les droits de l'Homme, la députée du Front national n'accable pas le dirigeant russe.
Pour elle, c'est un patriote qui défend les intérêts de son pays. Avec un regard positif sur son action :
La Russie a ses spécificités. Ce qui est sûr c'est que monsieur Poutine est un patriote. Il défend les intérêts de son pays. Et je dois dire que ça fonctionne plutôt bien.
La benjamine de l'Assemblée nationale estime que l'affaire syrienne a montré qu'il faut compter sur la Russie dans la géopolitique mondiale, notamment grâce à Vladimir Poutine :
Suite à l'affaire syrienne, on constate le retour de la Russie dans le jeu mondial.
Une occasion pour elle de dénoncer également "les dizaine d'années d'effondrement communiste" et "une dictature extrêmement violente". Et considère que la Russie a encore un peu de chemin à faire dans le processus démocratique :
On ne peut pas demander à la Russie en quelques années d'atteindre le niveau de fonctionnement démocratique de la France qui a mis plus d'un siècle à y parvenir. On va vraiment dans le bon sens. La Russie contrairement à ce qu'on dit n'est pas une dictature.
Questionnée sur l'homophobie, elle renvoie au Qatar et à l'Arabie Saoudite, -rhétorique habituelle au Front national- où l'homosexualité est traîtée comme un crime.
Et l'homophobie des Qataris et des Saoudiens avec qui nous avons d'extraordinaires relations ? En Russie, l'homosexualité n'est pas punie d'emprisonnement ni de la peine de mort. On n'est pas au même degré. S'il y a des actes homophobes, je les condamne. Mais il y a une indignation sélective.
Marine Le Pen avait déjà considéré que "les homosexuels ne sont pas persécutés en Russie", suite aux récentes lois voulues par Vladimir Poutine interdisant la "propagande homosexuelle". Et maintient une bonne relation avec ce pays, où l'autorité voit en la dirigeante d'extrême droite une personnalité prometteuse et partageant des valeurs semblables, comme le racontait Le Figaro.