Michelle Alliot-Marie revient sur son image de femme dure dans les médias

Publié à 12h15, le 29 mars 2013 , Modifié à 12h31, le 29 mars 2013

Michelle Alliot-Marie revient sur son image de femme dure dans les médias
Michelle Alliot-Marie, ministre de la Défense, le 10 février 2003 (Maxppp).

"Je ne suis pas à l'aise avec la communication", prévient, d'emblée, Michelle Alliot-Marie, invitée du Grand 8 de la chaîne D8 ce vendredi. Alors qu'elle est interrogée par Roselyne Bachelot sur son image de "femme dure", l'ancienne ministre de la Défense s'est confiée sur ses échecs de communication.

Alors qu'elle revient sur sa présidence du RPR, qu'elle avait emportée au nez et à la barbe d'hommes politiques ("sans qu'il y ait de discussions d'ailleurs", allusion à peine voilée à Jean-François Copé et François Fillon), Michelle Alliot-Marie pointe le rôle des journalistes dans la construction de son image :

Ce qui intéressait les médias, c'était la couleur de mes chemisiers, c'était de savoir si je portais des jupes.

Donc j'en ai rajouté dans le côté action et refus de la féminité pour essayer qu'on s'intéresse non pas au fait que j'étais une femme mais que j'étais quelqu'un qui agissait.

"J'ai eu un vrai problème avec les médias", reconnaît Michelle Alliot-Marie, qui explique cette image de femme dure par la nature de ses portefeuilles : Défense, Etranger, Intérieur... Et estime que la donne n'était pas la même lorsqu'elle occupait d'autres ministères :

Mon image n'était pas la même quand j'étais dans mes deux premiers ministères. C'est à dire à l'enseignement et à la jeunesse et aux sports. Ministère que tu as occupé, Roselyne (Bachelot, NDLR), et c'est vrai, là on peut se mettre des vestes de couleur, on peut avoir une attitude plus décontractée. [...]

Quand on passe les troupes en revue, quand on représente la France à l'étranger sur des sujets qui concernent la guerre ou la paix. Ou la vie d'hommes ou de femmes doivent être engagées. On n'est pas forcément rigolote. 

Du rab sur le Lab

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