Ne comptez plus sur François Hollande pour parler PMA

Publié à 14h06, le 05 février 2013 , Modifié à 14h12, le 05 février 2013

Ne comptez plus sur François Hollande pour parler PMA
François Hollande lors d'une conférence de presse à Strasbourg, le 5 février (capture d'écran)

COURAGE, FUYONS - Interrogé, à Strasbourg, en marge de son discours devant les parlementaires européens, sur sa position sur la PMA, François Hollande a pris grand soin ... de ne surtout pas s'exprimer, ce mardi 5 février, alors même que le sujet avait provoqué un sérieux cafouillis au sein du gouvernement, dimanche et lundi.

François Hollande oppose ainsi une non-réponse au journaliste de Libération qui lui demande sa "position personnelle sur la PMA", lui demandant de trancher entre "le fait qu'elle [n'est] pas dans les engagements du candidat socialiste" et, à l'inverse, son "plaid[oyer] pour la PMA dans [une] interview au magazine Têtu".

Le chef de l'Etat explique ainsi :

Je ne voudrais pas que le débat sur la PMA vienne confondre ce que j'ai dit sur l'Europe, ou vienne faire que ce soit le seul propos qui serait retenu de mon intervention.

Donc, je fais observer simplement qu'au conseil des ministres que j'ai présidé, le projet de loi, qui a été présenté ensuite au Parlement comprenait le mariage et l'adoption.

Soit une esquive par excellence, puisque le chef de l'Etat, contrairement à ce que lui demandait la question qui lui était adressée, ne livre rien de sa position personnelle sur le sujet

C'est pourtant bien le chef de l'Etat qui, le premier, avait évoqué, vendredi 25 janvier, la nécessité d'un avis du conseil consultatif d'éthique, qui a été au coeur des échanges de la majorité, lors de ce week-end de débat parlementaire.

Du rab sur le Lab

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