Nicolas Sarkozy ironise sur le manque de "prudence" de François Hollande

Publié à 09h35, le 24 mars 2015 , Modifié à 09h35, le 24 mars 2015

Nicolas Sarkozy ironise sur le manque de "prudence" de François Hollande
François Hollande et Nicolas Sarkozy © Montage Le Lab via AFP

JE DIS ÇA, JE DIS RIEN - Il est déjà en "précampagne présidentielle". Alors forcément, même s'il vient commenter les résultats du premier tour des élections départementales et mobiliser l'électorat en vue du second, Nicolas Sarkozy ne perd pas de vue ses adversaires directs et plus personnels. 

Outre les attaques répétées à l'endroit de Manuel Valls ces derniers temps, le président de l'UMP n'oublie pas celui qu'il espère affronter de nouveau en 2017 : François Hollande. Et une déclaration de ce dernier en particulier a retenu l'attention de l'ancien chef de l'État. "Il n'y aura pas de changement, ni de ligne ni de Premier ministre", assurait l'actuel résident de l'Élysée à Challenges, le 11 mars. Sous-entendu : le résultat des départementales ne le détournerait pas de ses choix politiques, qui "commencent à porter [leurs] fruits". 

Eh bien tout cela n'est "pas très prudent", juge Nicolas Sarkozy sur RTL mardi 24 mars. Un Nicolas Sarkozy "étonné d'entendre" cette sentence catégorique de François Hollande :

 

Autant dire aux Français : 'Dites ce que vous voulez, on vous écoutera pas'. À mon avis, c'est pas très prudent.

 

Et la prudence, le successeur de Jean-François Copé à la tête du parti d'opposition en connaît quelque chose. Toujours sur RTL, il se refuse à communiquer un objectif de départements gagnables par l'UMP au second tour des départementales, dimanche 29 mars. "Par prudence", évidement :

 

- Nicolas Sarkozy : J'ai un objectif mais je le garde pour moi, par prudence parce que vous savez, c'est les Français qui décident.



- RTL : Vous êtes superstitieux ?



- Nicolas Sarkozy : Non, je ne suis pas du tout superstitieux, bien que je sois marié à une Italienne. Je ne suis pas du tout superstitieux mais je sais d'expérience que ce sont les Français qui décident.

Et notamment en 2017.

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