NKM demande une commission d’enquête parlementaire sur Florange

Publié à 19h35, le 06 décembre 2012 , Modifié à 19h35, le 06 décembre 2012

NKM demande une commission d’enquête parlementaire sur Florange

"Il y a beaucoup de vérités qu'on a oublié de nous dire", estime Nathalie Kosciusko-Morizet ce jeudi au sujet de Florange, sur BFM TV. La députée de l'Essonne et ancienne ministre demande la création d'une commission d’enquête parlementaire sur le sujet afin de faire la lumière sur toutes les questions liées à l'accord signé entre le gouvernement et ArcelorMittal.

L'ancienne ministre estime que "le gouvernement a fait une démonstration sur ce sujet d'alignement de mensonges et d'oublis de vérité. Et même les députés socialistes le crient, le hurlent."

Avant de demander la mise en place d'une enquête parlementaire, NKM déroule les questions qu'elle se pose sur le dossier Florange :

Moi j'ai des questions très précises à poser à Jean-Marc Ayrault et François Hollande : est ce qu'ils savaient au moment de signer que Mittal allait se retirer de l'appel d'offres pour le projet ULCOS ? Est-ce qu'ils ont signé l'accord en dépit de ça ? Pourquoi ils donnent le sentiment d'avoir écrit un accord à l'encre invisible ? 

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a assuré de son côté qu'il n'y avait "pas de remise en cause de l'accord sur l'avenir du site de Florange", malgré le retrait d'ArcelorMittal du projet ULCOS, mais a appelé le groupe à "un dialogue direct" avec les salariés.

Les métallos, eux, sont "écoeurés" et ont menacé d'occuper les hauts fourneaux du site sidérurgique après les derniers rebondissements dans ce feuilleton. 

Ce jeudi, le groupe ArcelorMittal a retiré le projet Ulcos pour le captage et le stockage du CO2 à son site de Florange "à cause de difficultés techniques", a annoncé la Commission européenne.

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