Notre-Dame-des-Landes : Cécile Duflot tente de minimiser son opposition à Jean-Marc Ayrault

Publié à 06h57, le 24 février 2014 , Modifié à 19h20, le 05 mars 2014

Notre-Dame-des-Landes : Cécile Duflot tente de minimiser son opposition à Jean-Marc Ayrault
Capture Twitter © @jeanmarcayrault

SI PROCHE, SI LOIN, … - Jeudi 19 février, Cécile Duflot et Jean-Marc Ayrault posaient ensemble en selfie pour fêter l'adoption de la loi ALUR. Mais depuis, patatras : Cécile Duflot a pris position contre la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, la grande manifestation écologiste a tourné à l'émeute à Nantes et le Premier ministre demande à EELV de "clarifier sa position". 

Mais du côté de la ministre écologiste du Logement on essaie de minimiser l'affrontement avec le locataire de Matignon. 

D'abord, sur Twitter, Cécile Duflot s'en prend aux journalistes et met en avant sa condamnation des violences dès l'après-midi de samedi. Elle accuse Dominique de Montvalon, journaliste à l'Opinion, de "mensonge" et demande à Francis Letellier, de France 3, d'être plus "'attentif" : 

Mais cela sonne également comme une réponse à Jean-Marc Ayrault qui demandait, au sujet des violences, à EELV de "sortir de l'ambigüité" samedi soir dans Presse-Océan

Dans le Figaro de ce lundi 24 février, l'entourage de la ministre minimise la sortie de Jean-Marc Ayrault. Le message était local, estime son équipe, qui ne semble pas prendre ombrage des remontrances du Premier ministre : 

S'il avait vraiment voulu s'en prendre à elle, il aurait tapé plus fort. Sa déclaration à Ouest-France est un message à portée essentiellement locale pour calmer les gars de Nantes qui sont très remontés contre les écologistes.

En guise de condamnation, Cécile Duflot avait, de fait, partagé un message d'Emmanuelle Cosse, patronne des écologistes, sur Twitter, qui condamnait officiellement les violences dès samedi 16h : 

Mais cela arrive dans un contexte de désaccord ouvert sur le fond : l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-les Verts lâchait samedi au Monde que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se disant "de coeur avec eux". Une position défendue de longue date par les écologistes. 

Du rab sur le Lab

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