Ne les laissons pas tomber, ils sont si fragiles. Être des députés libérés, tu sais, c'est pas si facile. Et imagine lorsqu'il faut travailler de nuit. Telle est l'horreur à laquelle se retrouve confrontée Mireille Clapot. La députée La République en marche de la Drôme n'a pas apprécié, lundi 13 novembre, de devoir, une fois de plus, siéger de nuit. La faute à l'examen, dans l'hémicycle, du projet de loi de finances pour 2018.
L'élue l'a donc indiqué sur Twitter, accompagnant son message d'une photo de la ministre de la Santé Agnès Buzyn :
"Ironie de parler de prévention santé à 1h30 du matin : 5h de sommeil pendant plusieurs nuits d'affilée, c'est nuisible à la santé des députés. François de Rugy, Agnès Buzyn, à quand des horaires humains ?
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Ironie de parler de #prévention#santé à 1h30 du matin : 5h de sommeil pendant plusieurs nuits d'affilée, c'est nuisible à la #santé des #députés. @FdeRugy@agnesbuzyn, à quand des horaires humains? pic.twitter.com/cvBNKYlyMJ
— Mireille Clapot (@CLAPOTMireille) 14 novembre 2017
"Des horaires humains". Comprendre, de journée. Voilà ce que réclame Mireille Clapot, apparemment peu habituée au travail de nuit. Avant de travailler au sein du palais Bourbon, elle a eu, avant, des fonctions dans le marketing. Elle a également été directrice des ressources humaines, responsable des achats, ou bien encore directrice du développement et des relations entreprises à l’École Centrale de Lyon. Ancienne adhérente du PS, elle a aussi été directrice de cabinet du maire socialiste de Valence, Alain Maurice.
Des fonctions qui, semble-t-il, se faisaient en des créneaux humains.