Passé du FN à de Villiers avant de rejoindre l’UMP, Guillaume Peltier estime être "un exemple de ce qu’il faut faire"

Publié à 09h52, le 13 décembre 2017 , Modifié à 09h52, le 13 décembre 2017

Passé du FN à de Villiers avant de rejoindre l’UMP, Guillaume Peltier estime être "un exemple de ce qu’il faut faire"
© capture d'écran Cnews

Guillaume Peltier est député LR du Loir-et-Cher et porte-parole des Républicains. Il devrait avoir un poste important au sein de la nouvelle organisation du parti qui sera dévoilée ce mercredi 13 novembre par son champion Laurent Wauquiez. Le quadragénaire a déjà un loooong parcours politique derrière lui. Il a fait ses armes au FNJ (Front national de la jeunesse) avant de rejoindre Bruno Maigret au MNR en 1998 après le départ de ce dernier du FN. En 2001, séduit par Philippe de Villiers, il est bombardé responsable des jeunes du MPF. Enfin en juin 2009, il adhère à l’UMP devenue depuis Les Républicains. Fervent supporter de Nicolas Sarkozy, il crée "la Droite forte" avec Geoffroy Didier en 2012. En 2015, il est élu conseiller régional sur une liste UDI-LR. Il est donc passé par tout le spectre politique qui va de l’extrême droite jusqu’au centre.

Interrogé sur ce parcours sur Cnews ce 13 décembre, il explique :  

 

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Je suis sans doute à ce titre un exemple de ce qu’il faut faire. Est ce qu’on veut réduire le Front national et donc permettre à un certain nombre de ses militants et de ses électeurs, un jour, de rejoindre le giron républicain ou est ce qu’on veut cantonner …

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Relancé sur son nomadisme militant, il poursuit :

 

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Le modèle, comme le disait François  Mitterrand, c’est celles et ceux qui savent changer, évoluer, grandir, mûrir. Bien sûr que j’ai changé en 20 ans en gardant une colonne vertébrale de convictions mais en comprenant que le monde avait changé. On ne pense pas la même chose à 20 ans qu’à 60 ans et je pense que c’est l’honneur d’un parcours politique.  

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Il a changé, le monde a changé et pourtant il a gardé sa "colonne vertébrale de convictions". De quoi y perdre son sens de l'orientation politique.    

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