Pigasse-Montebourg-Mosocivi: "querelle pitoyable et minable" pour Bernard Cazeneuve

Publié à 11h28, le 02 septembre 2012 , Modifié à 12h46, le 02 septembre 2012

Pigasse-Montebourg-Mosocivi: "querelle pitoyable et minable" pour Bernard Cazeneuve
En mai, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif venait soutenir Pierre Moscovici, ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, candidat aux législatives (photo MaxPPP)

UN PROBLEME, QUEL PROBLEME ?Invité d’Europe 1, dimanche 2 septembre, le ministre délégué chargé des affaires européennes dénonce une polémique créée, de toute pièce, par "l'opposition", au sujet de l’accompagnement de Bercy par la banque Lazard dans la création de la Banque publique d'investissement.

  1. "Querelle organisée par des gens qui, pendant cinq ans, ont été cernés par les affaires"

    Sur europe1.fr

    C’est une querelle pitoyable. 

    Pitoyable et minable

    Organisée par des gens qui, pendant cinq ans, ont été cernés par les affaires. 

    Et qui feraient mieux, sur des sujets où il n’y a pas de problème, d’avoir un profil un peu plus convenable.

    Non non non, il n’y a aucune polémique liée au mandat de conseil confié à la banque Lazard, par Bercy, pour accompagner la création de la Banque publique d’investissement.

    Bernard Cazeneuve, le ministre délégué chargé des Affaires européennes l’a expliqué sur tous les tons, dimanche 2 septembre, invité du Grand Rendez-Vous d’Europe 1.

    Selon lui, c’est donc "l’opposition" seule qui instrumentalise donc cette polémique.

    Cela concerne l’opposition

    Comme ça, vous avez la panoplie complète de ce que je pense.

    Sur le fond, Bernard Cazeneuve défend la décision prise par Bercy de se reposer sur la banque Lazard, dont le numéro 2 en France, Matthieu Pigasse, est également, en tant que propriétaire des Inrocks, le patron d'Audrey Pulvar, la compagne du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    Il écarte donc toute division interne au gouvernement -et plus précisément encore à Bercy - autour de cette décision :

    La décision a été prise par le ministère des Finances, dans un cadre incontestable.

    Vendredi 31 août, c'est Arnaud Montebourg lui-même, l’un des deux patrons de Bercy, qui avait contesté, de manière très virulente, cette décision :

    Je regrette que cette décision ait été prise [...].

    Je ne la connaissais pas, je l'ai découverte, donc vous comprenez que je ne suis pas très content.

    Moi, je pense que c'est une très mauvaise idée.

    Bertrand Delanoë, de son côté, avait appelé à "faire attention" au mélange des genres : 

    J'espère que nous veillerons à ne pas commettre ces fautes que commettait monsieur Sarkozy.

Du rab sur le Lab

PlusPlus