Même au cœur de l'été, l'équipe de Nicolas Sarkozy surveille à la loupe ce qui est dit et écrit sur l'ancien chef de l'État. Et un court article du Parisien provoque ce lundi 12 août la rédaction d'un communiqué qui vise à démontrer que non, Nicolas Sarkozy n'est pas trop protégé, en révélant une récente tentative d'intrusion dans la propriété de Carla Bruni, au Cap Nègre.
Dans un communiqué transmis notamment à l'AFP et au Lab, les collaborateurs du retraité politique le plus actif de France dénoncent des "informations inexactes" concernant le nombre de policiers chargés de sa protection.
Le Parisien écrit que "outre la dizaine de membres du service de protection des hautes personnalités qui se relaient d'ordinaire autour de l'ex-chef de l'État, la résidence familiale de Carla est surveillée par cinq équipes de trois fonctionnaires de la CRS 1, commandé par un gradé".
Le cabinet de l'ancien chef de l'État commence par assurer que "Nicolas Sarkozy bénéficie du même traitement que tous les anciens présidents de la République, défini par circulaire du Premier ministre de janvier 1985". Et que "ce dispositif n'est aucunement défini par la personne protégée mais évalué par les services du Ministère de l'Intérieur".
Dans le détail, toujours selon ce communiqué, Nicolas Sarkozy est accompagné de "deux membres du SPHP" et la résidence du Cap Nègre "fait l'objet d'une surveillance par trois fonctionnaires de la CRS 1".
Des chiffres qui ne sont pas contradictoires si l'on considère plutôt le nombre total de fonctionnaires qui se relaient auprès de Nicolas Sarkozy (dans le Parisien) ou le nombre de policiers qui le protègent à un instant T (dans le communiqué).
Alors, le cabinet de Nicolas Sarkozy justifie ce dispositif avec un récent exemple :
L'utilité de ce dispositif a encore été prouvée la semaine dernière lorsqu'un individu connu des services de police allemands a tenté de rentrer dans la propriété.
Une tentative d'intrusion confirmée à l'AFP de source policière, sans autre précision.