Pour Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy doit faire comme le PSG : "marquer des buts"

Publié à 09h22, le 22 octobre 2015 , Modifié à 10h21, le 22 octobre 2015

Pour Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy doit faire comme le PSG : "marquer des buts"
© @GuillaumeTC #CroisonsLes

#FOOTPOLITIQUE – Nicolas Sarkozy est un peu l'Edinson Cavani de la politique. L'ex-président de la République est en plein doute. Ancien champion de la droite, autrefois acclamé par les foules et admiré pour son efficacité, cette capacité à tuer un match à lui seul, il est désormais frappé de plein fouet par la peur de marquer. Et cela commence à se voir.

Cette comparaison – qui n'engage que son auteur – ne sort pas de nulle part. En bon supporter du PSG, Nicolas Sarkozy était au Parc des princes mercredi 21 octobre pour voir son club de cœur faire match nul contre le Real Madrid . Il a donc pu apprécier les jolis ratés d'Edinson Cavani, hyper efficace contre Reims ou le Shakhtar Donetsk, mais quand il s'agit d'affronter un grand d'Europe comme le Real, il n'y a plus personne. Et cela fait un peu écho au parcours de l'actuel président de Les Républicains, dont le camp est largement divisé et les esprits échaudés, et pas seulement à cause des sorties de Nadine Morano .

Invitée d'iTÉLÉ ce jeudi 22 octobre, Valérie Pécresse se veut pourtant confiante. La tête de liste LR pour les régionales en Île-de-France était elle-aussi au Parc des princes mercredi soir. Et cela l'inspire :

"

C'est vrai que le PSG n'a pas gagné hier et c'est vrai qu'il a joué surtout en défense mais ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy. Je crois que Nicolas Sarkozy est en attaque. Il est avec ses troupes, sur le terrain, pour les régionales et il a réussi à mettre tout le monde autour de la table et à nous faire travailler en équipe. C'est déjà beaucoup.

 

"

"Beaucoup" mais certainement pas suffisant pour celui qui, après avoir succédé à Jean-François Copé à la tête de l'UMP ambitionne de reléguer François Hollande sur le banc de touche. Valérie Pécresse le sait. Et, là encore, le destin de l'ex-chef de l'État se confond avec celui du Paris-Saint-Germain. Elle dit :

"

Comme le PSG, il faut qu'on marque des buts. Et donc il faut qu'on gagne les régionales.

 

"

Une remarque qui, en fait, n'est pas seulement valable pour Nicolas Sarkozy mais pour tous les ambitieux de Les Républicains qui voudraient se présenter à la primaire. Et il y en a. Beaucoup. Bien plus qu'il n'y a d'attaquants au PSG. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus