Pourquoi Delphine Batho va "tout dire" depuis l’Assemblée nationale

Publié à 10h40, le 04 juillet 2013 , Modifié à 10h40, le 04 juillet 2013

Pourquoi Delphine Batho va "tout dire" depuis l’Assemblée nationale
Delphine Batho à l'Assemblée nationale. (Maxppp)

Limogée du gouvernement, Delphine Batho a annoncé, lors de la passation de pouvoir au ministère de l’Ecologie avec son remplaçant Philippe Martin, qu’elle dirait "tout" , lors d’une conférence de presse, ce jeudi 4 juillet, à l’Assemblée nationale.

 

  1. Une salle réservée par son suppléant

    Elle l’a donc promis, elle va "tout dire" . Le rendez-vous est fixé ce jeudi 4 juillet à l’Assemblée nationale. A 15 heures précisément, Delphine Batho, désormais ex-ministre de l’Ecologie, va s’exprimer. Et elle le fera depuis le Palais Bourbon.

    Pour s’exprimer depuis la chambre basse, Delphine Batho a fait appel à son suppléant, Jean-Luc Drapeau , qui lui avait succédé comme député après son entrée au gouvernement, en juin 2012.

    Selon le Feuilleton , le programme quotidien des activités à l’Assemblée, et confirmé au Lab par le service de presse de l’Assemblée, c’est lui qui lui a réservé le 1er Bureau, de 15h à 17h, pour tenir cette conférence de presse post-limogeage du gouvernement. 

    Si l’incertitude demeure sur ce que l’ancienne proche de Ségolène Royal va déclarer, une chose est sûre, Delphine Batho va retrouver automatiquement son siège de députée des Deux-Sèvres un mois après son départ du gouvernement. Soit le 2 août, juste après la fin prévue de la session extraordinaire. Elle pourra ainsi siéger de nouveau à la rentrée parlementaire, pour une nouvelle session extraordinaire, en septembre.

    Cette option lui est offerte depuis la réforme constitutionnelle de juillet 2008 qui a introduit la possibilité pour un ministre qui quitte le gouvernement, de retrouver automatiquement son siège au bout d’un mois.

    En cas de renoncement à son siège, comme dans le cas de Jérôme Cahuzac , une législative partielle serait organisée. Une hypothèse qui ne devrait pas être retenue, et ce, d’autant plus que la majorité absolue du PS à l’Assemblée est de plus en plus en péril .

     

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