Comme d’autres, Valérie Pécresse s’était engagée, en cas d’élection à la présidence de la région Ile-de-France, à quitter son mandat de députée LR des Yvelines. Elue, elle compte toujours quitter l'Assemblée nationale et ne pas se renier. Mais pas tout de suite car, pour elle, il est urgent de patienter. C’est ce que révèle Le Parisien de ce vendredi 8 janvier.
La cause ? Un recours déposé devant le Conseil d’Etat contre l’élection régionale en Ile-de-France. Mais qui vise le candidat du FN, Wallerand de Saint Just. C’est Valérie Pécresse elle-même qui a révélé l’affaire. Elle explique :
"Le recours vise Wallerand de Saint Just, le candidat du Front national. Le nom de Marine Le Pen, la présidente du parti, figurait sur son bulletin à côté du sien alors qu’elle n’était pas candidate dans la région.
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Un "problème" déjà soulevé par plusieurs opposants au FN durant la campagne, mais vite tombé à plat. Ce qui rassure la présidente LR de la région capitale élue face au socialiste Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale :
"La commission de validation des bulletins, chargée de vérifier si les formulaires respectent la réglementation, avait donné un avis favorable.
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Bien qu’elle ne croit pas à l’aboutissement de ce recours, et donc à une annulation de sa victoire, Valérie Pécresse préfère néanmoins être prudente et attendre avant de quitter définitivement son mandat de députée. Elle assure ainsi :
"J’envisage toujours de démissionner, je ne le ferai que lorsque le résultat du scrutin sera définitivement validé.
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A l’origine du recours visant le frontiste Wallerand de Saint Just, un élu socialiste de Noisy-le-Sec. Lui en revanche est confiant quant au résultat de son recours. Et la décision de Valérie Pécresse d’attendre avant de partir de l’Assemblée le conforte dans son idée. "Elle ne démissionne pas car elle craint de voir mon recours aboutir", assure-t-il.