RUPTURE - Il n’y aura pas de referendum pour savoir s’il faut revoter à l’UMP. Telle est la ligne de Jean-François Copé qui a estimé, mercredi 28 novembre sur Europe 1, qu’en créant un "groupe parlementaire dissident", François Fillon avait franchi "la ligne rouge".
Après l’apaisement de mardi et l’hypothèse d’un referendum pour savoir s’il faut revoter pour la présidence de l’UMP, Jean-François Copé a fermé, mercredi 28 novembre sur Europe 1, la porte à François Fillon.
La cause de cet acte de rupture ? La publication au Journal officiel du nouveau groupe parlementaire lancé mardi par l’ancien Premier ministre, Rassemblement UMP.
Pour Jean-François Copé, les "conditions ne sont pas réunies" pour maintenir l'idée d'un referendum :
La nouvelle arrive ce matin. A partir du moment où un groupe parlementaire dissident est publié au Journal officiel, les conditions (pour l’organisation d’un referendum, ndlr) ne sont pas réunies.
Et Jean-François Copé d’assurer qu’il en tirera "toutes les conséquences" dès ce mercredi matin au bureau politique de l’UMP. Selon lui, cet acte marque une rupture nette et définitive :
La ligne rouge, c’est de faire un groupe parlementaire dissident, c’est de faire un recours en justice.
La ligne rouge a été franchie, j’en tire les conséquences.
Et le président contesté de l’UMP d’ajouter qu’il passe désormais à autre chose et veut se concentrer désormais sur sa tâche à la tête du principal parti d'opposition :
Je ne vais plus être que le premier des opposants à François Hollande.
La suite ? Je ne vais plus m’occuper que de ma fonction de président de l’UMP. Nous offrons un spectacle lamentable aux Français. Je ne veux plus en être.