Quand Bruno Retailleau était accusé de tricherie dans l’émission "Intervilles" en 1997

Publié à 18h34, le 09 mars 2017 , Modifié à 12h25, le 10 mars 2017

Quand Bruno Retailleau était accusé de tricherie dans l’émission "Intervilles" en 1997
© AFP

ON POSE ÇA LÀ - Lors du rassemblement des fillonistes au Trocadéro  dimanche dernier, Bruno Retailleau a très rapidement fait le compte du nombre de manifestants. Un seul coup d’œil lui a suffi pour trouver le chiffre exact : 200.000 personnes… sur une place qui peut en accueillir environ 50.000 . Mais cette propension à l’exagération ne date pas d’hier pour le président de la région Pays de la Loire. Dans ses indiscrets du 9 mars, Le Point a exhumé une vieille histoire de vachettes.

C’était il y a tout juste 20 ans. En 1997, le Canard Enchaîné révèle une affaire de tricherie dans l’émission Intervilles. Le 2 juillet, l’équipe du Puy-du-Fou accueille l’équipe du Pays d’Ancenis. L’animateur de l’émission, Olivier Chiabodo est accusé de transmettre les réponses à l’équipe du Puy-du-Fou à l’aide de gestes. Mais le présentateur du télécrochet n’est pas le seul à avoir été accusé. A l’époque, le président du Conseil d’administration du Puy-du-Fou, un certain Bruno Retailleau, est, lui aussi, accusé de tricherie.

Dans un article de Libération retrouvé par un journaliste du JDD sur Twitter , on retrouve trace de la filouterie. Les  journalistes d’Arrêt sur images avaient réussi à mettre la main sur des images [à voir ici ] quelque peu compromettantes pour l’actuel lieutenant de François Fillon. On le voyait prononcer le mot "deux" pour souffler la bonne réponse à son équipe.

On n’a pas grand-chose d’autre à en dire. Alors, on pose ça là. 



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