ON NE LÂCHE RIEN - Lui candidat à la primaire de la droite, il veut "lutter contre les injustices". Et cet engagement ne date pas d'hier. Tout petit déjà, Bruno Le Maire s'élevait contre l'iniquité de certaines décisions des pouvoirs en place.
Le député LR de l'Eure le raconte à l'écrivain Christine Angot, dans L'Obs jeudi 14 avril. Alors qu'il évoque certaines "tentatives d'humiliation" des cadres de son parti à son encontre, Bruno Le Maire déroule une anecdote tout droit sortie de sa plus tendre jeunesse :
"Moi, j'ai toujours eu du mal avec l'idée qu'il faut respecter un protocole, même injuste et même si on n'y croit plus. C'est des tout petits épisodes. Je me rappelle, dans ma classe un jour, un prof avait donné une sanction injuste à un élève. J'avais été voir le responsable des études, je lui avais dit : 'La classe ne reprendra pas'.
"
Le jeune Bruno Le Maire avait donc un petit côté leader indigné. Auprès du Lab, son entourage précise que le candidat était "en quatrième ou en cinquième" lorsqu'il a mené cette lutte. Et raconte la fin de l'histoire :
"Le corps enseignant a reconnu ses torts, la punition a été levée, les élèves ont gagné et la classe a repris.
"
Un joli happy ending pour ce rebelle dans l'âme, ancien choriste qui a "une parole d'honneur d'aristocrate" et qui prétend aujourd'hui aux plus hautes fonctions.
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