Était-ce l’écrasante chaleur lors de ce premier jour de congrès socialiste ? Les élus du PS étaient en tout cas chauds bouillants vendredi 5 juin pour chanter les louanges de leur grand-messe de Poitiers, comme a pu le constater le Lab sur place. A notre demande, plusieurs figures du parti ont consenti à résumer d’un adjectif l’esprit de leur congrès mais aussi celui, survenu quelques jours plus tôt, de leurs adversaires des Républicains.
De ce côté là, moins de surprise. Si le parti de Solférino a beau rester marqué par les divisions entre "frondeurs" et "légitimistes", quand il s’agit de faire front contre le parti de Nicolas Sarkozy, les socialistes oublient toutes leurs divergences. Voyez plutôt :
- Eduardo Rihan Cypel, député de Seine-et-Marne
PS : Bonheur
UMP : Sombre
- David Assouline, sénateur de Paris
PS : Soleil
UMP : Hold up
- Carlos da Silva, député de l'Essonne
PS : Reconquête
UMP : Usurpation
- Daniel Goldberg, député de Seine-Saint-Denis
PS : Utile
UMP : Vide
- Laurent Baumel, député d'Indre-et-Loire
PS : Bourget bis ?
UMP : Opération Sarkozy
- Gérard Filoche
PS : Non-tournant
UMP : Néant
- Yann Galut, député du Cher
PS : Rassemblement
UMP : Communication
- Pascal Cherki, député de Paris
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PS : Mi-mandat
UMP : Foutoir / Victoire Sarkozy
- François Lamy, député de l'Essonne
PS : Apaisé
UMP : Divisé