La colère de Nicolas Sarkozy après le premier tour : "Quand j'entends certains parler d'identité heureuse..."

Publié à 07h47, le 07 décembre 2015 , Modifié à 07h50, le 07 décembre 2015

La colère de Nicolas Sarkozy après le premier tour : "Quand j'entends certains parler d'identité heureuse..."
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

AMBIANCE - Le parti Les Républicains, malgré la volonté affichée de Nicolas Sarkozy de refuser "toute fusion" ou "tout retrait de liste", est dans la tourmente. Avec un Front national en tête au soir du premier tour dans six régions et le PS qui espère en "garder 5 ou 6" selon François Rebsamen dans Le Parisien du 7 décembre, le bureau politique prévu ce lundi 7 décembre s'annonce explosif. Notamment entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, probables futurs adversaires à la primaire de la droite de 2016, qui ont une vision opposée de la stratégie à adopter. 

Depuis des mois, le maire de Bordeaux plaide pour une alliance avec le centre et défend un "front républicain" alors que le président de Les Républicains n'est pas tout à fait sur la même ligne. Nouvelle preuve rapportée par Le Parisien  le 7 décembre. Juste avant de prononcer son discours, Nicolas Sarkozy réunit des ténors du parti LR dans son bureau (Châtel, Dati, Woerth, NKM, Eric Ciotti) et passe une "soufflante" aux siens selon le quotidien. Il lance notamment :

"

Après ça, qu'on ne me dise plus que la France n'est pas à droite. Elle l'est plus que jamais ! Les Français attendent que nous soyons fermes sur nos valeurs. L'effondrement de la gauche prouve que la seule ligne qui compte, c'est la nôtre. Celle d'une droite qui s'assume et sans tabou.

"

Avant d'ajouter :

"

Quand j'entends certains parler d'identité heureuse...

"

Une phrase également relayée par le rédacteur en chef de Paris Match.

Voilà Alain Juppé, fervent défenseur du concept depuis des mois, rhabillé pour l'hiver. Une prise de position accueillie avec ironie par le bras droit d'Alain Juppé, Gilles Boyer.

De quoi mettre de l'ambiance avant le bureau politique LR du 7 décembre pour lequel Alain Juppé a "réservé" sa position, comme il l'expliquait le 6 au soir.  

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