Son TGV s'étant pris un chevreuil, Marion Maréchal-Le Pen file au gymnase David Douillet pour rencontrer Philippe De Villiers

Publié à 17h18, le 13 mai 2016 , Modifié à 12h02, le 14 mai 2016

Son TGV s'étant pris un chevreuil, Marion Maréchal-Le Pen file au gymnase David Douillet pour rencontrer Philippe De Villiers
Marion Maréchal-Le Pen © BORIS HORVAT / AFP

HASARD, COÏNCIDENCE – Imaginez : vous êtres dans le TGV et paf, celui-ci est arrêté à Lyon après s'être pris un chevreuil. Plusieurs options s'offrent à vous. Que faites-vous ? :

-          Vous en profitez pour découvrir les merveilles lyonnaises ?

-          Vous attendez patiemment au bar de la gare de la Part-Dieu ?

-          Vous filez au gymnase David Douillet pour saluer Philippe de Villiers ?

Vous l'aurez deviné, confrontée à cette situation, Marion Maréchal-Le Pen a choisi la troisième option.

La scène s'est passée jeudi 12 mai. La députée FN du Vaucluse s'est rendue au gymnase David-Douillet de Charvieu-Chavagneux, à une demi-heure de Lyon, là-même où l'ancien candidat à la présidentielle tenait une conférence, rapporte ce vendredi L'Obs.

Une rencontre au sommet entre deux personnalités politiques que tout, ces derniers temps, semble vouloir rapprocher. En février dernier, par exemple, on apprenait que l'élue FN avait rencontré Patrick Buisson , l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, désormais proche de Philippe de Villiers avec qui il refait régulièrement le monde, en compagnie de leur ami Éric Zemmour.

Cette rencontre de jeudi tient malgré tout du hasard jure Marion Maréchal-Le Pen à L'Obs :

"

C’est un hasard total, mon train s’est pris un chevreuil. Vérifiez ! Je me suis arrêtée à Lyon. J’ai appelé des amis qui m’ont dit qu’ils étaient au meeting de De Villiers et de passer les voir.

 

"

Mais sans plus. "Il n'y a aucun message politique derrière", assure au Lab un proche de la députée, rappelant toutefois que ces deux-là se sont déjà rencontrés plusieurs fois ces derniers temps.

Ce "concours de circonstances" a tout de même ravi Philippe de Villiers, dont le cœur politique penche vraisemblablement plus du côté de Marion Maréchal-Le Pen que de sa tante, Marine Le Pen. "Marion ! Pas Marine. Marion", a-t-il ainsi lancé à L'Obs.

[EDIT 14 mai : précise que c'était en fait le TGV précédant qui a heurté un chevreuil]

Du rab sur le Lab

PlusPlus