Battu en Île-de-France, Claude Bartolone remet en jeu son mandat de président de l'Assemblée nationale

Publié à 22h31, le 13 décembre 2015 , Modifié à 09h07, le 14 décembre 2015

Battu en Île-de-France, Claude Bartolone remet en jeu son mandat de président de l'Assemblée nationale
© ERIC FEFERBERG / AFP

Après un long moment d'incertitude, Valérie Pécresse a finalement été donnée gagnante des élections régionales en Île-de-France. Après un entre-deux tours sous haute tension , Claude Bartolone, le candidat socialiste rallié après le premier tour par Pierre Laurent et Emmanuelle Cosse, a reconnu sa défaite, remercié ses soutiens et souhaité "bonne chance pour l’Île-de France". Comme annoncé au moment de sa déclaration de candidature , il a remis en jeu son mandat de président de l'Assemblée nationale.

Ses derniers mots de cette déclaration du 13 décembre reprennent donc cet engagement. Et le toujours président de l'Assemblée nationale de dire :       

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Demain matin, comme je m'y suis engagé dès le début de la campagne, je remettrai mon mandat de président de l'Assemblée nationale à la disposition de Bruno Le Roux , président du groupe socialiste. Il déterminera si les députés socialistes, dont ma légitimité est issue, souhaitent ou non que je poursuive la responsabilité qu'ils m'ont confiée. 

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Sur BFM TV, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement estimait suite à cette déclaration qu'il n'avait "pas de doute sur la réaction du groupe socialiste" lundi 14 décembre et que Claude Bartolone resterait président de l'Assemblée nationale. Dans la foulée, Bruno Le Roux, le patron des députés PS, a aussitôt salué le député de Seine-Saint-Denis qui "est et reste un très bon président de l'Assemblée nationale". Le tout accompagné du hashtag "soutientotal" :

Pour mémoire, en 2012, après la victoire de François Hollande, Claude Bartolone, était devenu le favori pour cette fonction après l'échec de Ségolène Royal aux législatives. Claude Bartolone a été élu le 26 juin 2012 au perchoir . Pendant la campagne pour les régionales, il ne présidait plus les séances de questions au gouvernement. Il était néanmoins revenu au perchoir pour le congres à Versailles et le débat sur la prorogation de l'état d'urgence .    

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