Taxi Vs Uber : où l’on apprend qu’Olivier Besancenot ne sait pas télécharger une application sur son smartphone

Publié à 09h58, le 26 juin 2015 , Modifié à 10h14, le 26 juin 2015

Taxi Vs Uber : où l’on apprend qu’Olivier Besancenot ne sait pas télécharger une application sur son smartphone
Olivier Besancenot. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

GÉNÉRATION MINITEL – Qu’on se le dise, Olivier Besancenot a beau faire figure de "jeune" en politique – même s’il a été candidat à la présidentielle en 2002 -, il n’est pas franchement à la page au niveau des nouvelles technologies et des smartphones.

Invité de la matinale d’iTélé ce vendredi 26 juin, celui dont l’emploi à La Poste est menacé a tenu à soutenir le mouvement des chauffeurs de taxis, en guerre contre Uber (qui fonctionne via une application pour téléphones mobiles) et notamment sa déclinaison UberPOP. "Je comprends leur colère, je soutiens leur mouvement", dit-il.

Interrogé sur le fait de savoir s’il avait déjà utilisé Uber ou s’il avait l’application sur son smartphone, Olivier Besancenot a confié ne pas être un "geek". Loin de là. Il développe, hilare :

"

Pour être honnête, l’application, le temps que je la trouve… Je ne suis pas un geek. Celle-là je ne suis pas sûr de la trouver. Je suis plutôt un mec à l’ancienne. Je ne suis pas génération minitel mais pas loin. Ça viendra avec l’âge (rires).

"

Un passage isolé par le Lab :


Sur le fond, la figure de proue du NPA estime que la problématique Uber montre que "l’on tombe dans l’économie de marché généralisée". "Cela fait des mois et des mois qu'ils disent 'Il faut une concurrence libre et non faussée'", ajoute l’ancien candidat à l’Elysée en référence à la loi Macron, et juge le service UberPOP dans l'esprit de "l'application, ni plus ni moins, de la loi Macron". Pour lui, la société de VTC représente la "vraie spoliation du système capitaliste", en étant "une multinationale qui fait travailler les autres et qui fait la collecte, sans rien faire".

Du rab sur le Lab

PlusPlus