Sans Borloo, "l’UDI ne pèse plus rien" : quand Jean-François Copé enterre le parti centriste

Publié à 07h35, le 26 juin 2015 , Modifié à 08h22, le 26 juin 2015

Sans Borloo, "l’UDI ne pèse plus rien" : quand Jean-François Copé enterre le parti centriste
Pour lui, "l'UDI ne pèse plus rien" sans Jean-Louis Borloo. © BERTRAND GUAY / AFP

Avant, Jean-François Copé s’exprimait beaucoup dans les médias. Mais ça, c’était avant l’affaire Bygmalion et sa cure médiatique draconienne. Cependant, ce vendredi 26 juin, l’ancien président de l’UMP parle. Pas grand-chose, juste une petite déclaration pour s’ajouter à ceux, chez Les Républicains, qui regrettent un accord électoral trop généreux de la part de LR avec l’UDI pour les régionales.

Dans Le Figaro de ce vendredi, celui qui n’hésitera pas à se présenter à la primaire de la droite et du centre en 2016, mais qui est encore dans sa traversée du désert , enterre le parti centriste présidé par Jean-Christophe Lagarde d’une petite phrase assassine. Il dit, pour exprimer son désaccord avec l’alliance avec l’UDI aux régionales :

"

Depuis le départ de Jean-Louis Borloo, l’UDI ne pèse plus rien.

"

Sous-entendu, il ne fallait pas que Nicolas Sarkozy accorde autant à son allié du centre. "Il fallait tenir le bras de fer. Les risques étaient des plus faibles", ajoute "un parlementaire copéiste" lui aussi hostile à l’accord électoral conclu par l’ancien chef de l’Etat.

Piqué au vif, Nicolas Sarkozy a rétorqué que LR peut "attirer les centristes par sa dynamique propre et autrement que par le rapport de force", rapporte Le Figaro. Qui ajoute qu’il s’agit là d’une allusion, pas forcément aimable, à la "méthode Copé".

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