Régionales : certains chez Les Républicains regrettent un accord trop généreux pour l'UDI

Publié à 17h14, le 24 juin 2015 , Modifié à 17h20, le 24 juin 2015

Régionales : certains chez Les Républicains regrettent un accord trop généreux pour l'UDI
© images AFP

TROP GÉNÉREUX - L'alliance conclue entre Les Républicains et l'UDI en vue des régionales ne satisfait pas tout le monde dans le parti de Nicolas Sarkozy. Si une large majorité s'est prononcée en faveur de cet accord - environ 30% des places réservées à l'UDI dans chaque région et trois têtes de liste sur treize -  certains ont fait entendre leur voix le 23 juin au soir en bureau politique.

Selon le journaliste Laurent de Boissieu , quatre abstentions ont ainsi été recensées au moment du vote sur l'alliance, dont celles de Jean-Pierre Raffarin et d'Hervé Mariton. Invité de la presse parlementaire ce 24 juin, ce dernier a expliqué que la proportion était trop importante et qu'il y aurait "des difficultés pour la mise en œuvre de l'accord". Le député craint surtout que tous ces nouveaux élus UDI échappent ensuite à Les Républicains en faisant bande à part pour 2017. Il développe :

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Il n'y a aucun engagement de la part de Jean-Christophe Lagarde sur la primaire. On entend ce que disent Hervé Morin et d'autres [favorables à une participation de l'UDI à la primaire ouverte, ndlr]... Mais c'est un pari. Nicolas Sarkozy peut gagner son pari, dont acte. Mais il se peut aussi que le pari ne soit pas gagné. Donc ce qui peut être un risque, nous le payons assez cher. Les nombreux conseillers régionaux dont nous allons encourager l'élection se sentiront-ils engagés par le processus de la primaire ?

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 Jean-François Copé n'a pour sa part pas participé au vote et il a fait entendre sa contrariété en bureau politique. L'UDI qui "ne pèse plus rien" à ses yeux aurait obtenu un accord trop favorable. L'Opinion le cite :

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Je vais dire au micro ce que beaucoup pensent tout bas. Le prix à payer est beaucoup trop élevé. Ce n'est plus le parti du centre de Bayrou, ni l'UDI de Borloo. Depuis le départ de Borloo, l'UDI ne pèse plus rien. Avec un tel accord, on lui permet de retrouver un matelas d'élus.

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Réponse sympathique de Nicolas Sarkozy à son prédécesseur :

 

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Tu vois, Jean-François, c'est toute la différence entre toi et moi. Toi tu préfères le clivage et moi le rassemblement, à l'intérieur de la famille comme à l'extérieur.

"

 

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