Trois mois plus tard, Jean-François Copé et François Fillon s'écharpent toujours sur la crise à l'UMP

Publié à 13h29, le 29 mars 2013 , Modifié à 13h33, le 29 mars 2013

Trois mois plus tard, Jean-François Copé et François Fillon s'écharpent toujours sur la crise à l'UMP

Au lendemain de l'intervention de François Hollande, l'UMP est très présente sur les radios et les télévisions ... mais règle encore ses conflits internes. Jean-François Copé et François Fillon se sont ainsi répondus par médias interposés ce 29 mars au sujet - encore et toujours - de la crise de novembre.

C'est "Le coup monté", écrit par Bruno Jeudy du Journal du dimanche et Carole Barjon du Nouvel Observateur, qui réveille les tensions dans les deux camps en mettant en cause Jean-François Copé.

Lors d'un point presse ce 29 mars, ce dernier a d'abord fustigé ses auteurs, les décrivant comme "très engagés". Puis, l'actuel président du parti a mis en garde "ceux qui voudraient revenir en arrière" :

Les griefs sont de part et d’autre entre les deux équipes qui s’étaient opposées. (...) Moi, mon travail, c’est de rassembler. La page aujourd’hui est tournée et ceux qui voudraient revenir en arrière feraient l’objet de nombreux reproches de la part de Français qui ne veulent plus entendre parler de ces polémiques lamentables.

"Revenir en arrière", parler de nouveau de la crise de novembre, c'est justement ce qu'a fait François Fillon quelques heures plus tôt sur Europe 1. Interrogé lui-aussi sur ce livre, l'ancien Premier ministre a validé les informations de l'enquête en affirmant que c'est ce qu'il avait "toujours dit" :

Il n'y a rien de nouveau, c'est ce que j'ai toujours dit. Le résultat de cette élection me donnait une très courte victoire. (...)

Il a été inversé dans des conditions inacceptables, c'est pour ça que j'ai déclenché la crise qui a eu lieu à l'UMP que j'ai regrettée par ailleurs, parce que ce n'est jamais une bonne chose, une crise.

Du rab sur le Lab

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