Un Louis Aliot "première dame" aux côtés de Marine Le Pen voudrait "une mission pour réhabiliter la dignité des harkis"

Publié à 15h40, le 22 juin 2015 , Modifié à 15h57, le 22 juin 2015

Un Louis Aliot "première dame" aux côtés de Marine Le Pen voudrait "une mission pour réhabiliter la dignité des harkis"
Marine Le Pen et Louis Aliot en 2013 en Polynésie française. © AFP / Gregory Boissy

Et Louis Aliot "première dame", ça donnerait quoi ? La question lui est posée dans une interview Yahoo! / Sciences Po TV diffusée le 19 juin. Va-t-il "collecter les pièces jaunes ?", lui demande son interlocuteur. L'actuel eurodéputé et conseiller régional du Languedoc-Roussillon a un autre plan.

Il compte arrêter ses mandats politiques pour se livrer à ceci :

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Je m’imagine plus avec une mission pour réhabiliter la mémoire, la dignité des harkis notamment et de ceux qui ont été totalement méprisés, abandonnés par la République et qui, aujourd’hui, ne sont toujours pas reconnus dans ce qu’ils ont vécu.

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Une confidence qu'il avait déjà faite auprès de la journaliste d'Europe 1 Bérengère Bonte pour son ouvrage intitulé Hommes de ... aux Éditions du moment, lors d'un entretien en février 2015. Il y expliquait qu'en cas de victoire de Marine Le Pen en 2017 il préférait mettre un terme à sa propre carrière politique :

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Le jour où elle (Marine Le Pen) entre à l'Élysée, j'arrête tout.

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Plus sûr à ses yeux :

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Pour le respect des institutions, je pense qu'il ne peut y avoir qu'un centre de pouvoir, et que ce centre ne doit surtout pas subir d'influence privée. Ce serait une gêne pour elle, on tenterait de me piéger pour la mettre en difficulté. La seule solution, c'est que je m'efface complètement.

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Il concluait alors déjà :

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Je m'occuperai peut-être des harkis, mais je ne ferai plus de politique active, c'est certain.

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Du rab sur le Lab

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