Un président normal qui ne grille pas les feux rouges

Publié à 15h03, le 03 septembre 2012 , Modifié à 17h59, le 03 septembre 2012

Un président normal qui ne grille pas les feux rouges
François Hollande, en août 2012. (Maxppp)

MISE EN SCENE– Hollande continue sur sa lancée de normalité. Le Parisien révèle les coulisses de la venue du président à Trappes, ce lundi 3 août, et explique que les feux rouges de la ville n'ont pas été coupés contrairement à une pratique courante : "François Hollande veut, comme tout un chacun, s’arrêter aux feux", explique une fonctionnaire. 

La police, elle, doit faire preuve de discrétion, selon la même source : "Il faut que tout soit mis en œuvre pour que sa voiture soit pratiquement la seule sur la route. Et le tout en évitant que l’on voit trop les forces de l’ordre sur son passage afin que cela n’écorne pas son image."

  1. "François Hollande veut, comme tout un chacun, s’arrêter aux feux"

    Sur leparisien.fr

    De la dramatisation dans les discours, oui. Dans la mise en scène de l’exercice du pouvoir, non.

    L’édition des Yvelines du Parisien révèle, ce lundi 3 septembre, quelques coulisses de la visite du chef de l’Etat à Trappes, où il visitait un établissement scolaire et prononçait un discours. En l’occurrence, une image est particulièrement recherchée : celle de François Hollande s'arrêtant aux feux rouges. Seul.

    Des feux qui peuvent pourtant être coupés au passage de la voiture présidentielle, comme le souligne Le Parisien, qui relate les propos d'une "fonctionnaire" :

    Habituellement, les feux rouges sont coupés sur sa route pour que la voiture présidentielle ne rencontre aucun obstacle.

    Mais pas ce lundi 3 septembre 2012 : 

    L’idée est juste de fluidifier la circulation parce que François Hollande veut, comme tout un chacun, s’arrêter aux feux.

    Cette consigne se double toutefois d’une injonction quasi-contradictoire, selon le témoignage de cette fonctionnaire :

    Mais par contre, il faut aussi que tout soit mis en œuvre pour que sa voiture soit pratiquement la seule sur la route.

    L'omniprésence de la police faisant mauvais genre à la télé - 120 fonctionnaires de polices sont mobilisés pour veiller à ce que l'évènement se déroule sans aucun souci, explique le quotidien - elle a été priée de faire preuve de discrétion : 

    Et le tout en évitant que l’on voit trop les forces de l’ordre sur son passage afin que cela n’écorne pas son image.

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