VIDÉO - Christian Jacob s'énerve contre Najat Vallaud-Belkacem et dénonce son "mépris"

Publié à 17h34, le 26 mai 2015 , Modifié à 17h34, le 26 mai 2015

VIDÉO - Christian Jacob s'énerve contre Najat Vallaud-Belkacem et dénonce son "mépris"
Christian Jacob est profondément choqué © Captures d'écran LCP

Une fois n'est pas coutume, la séance de questions au gouvernement de ce mardi 26 mai a été marquée par une attaque de la droite sur la réforme du collège et une réponse un brin agacée de la part de la ministre de l'Éducation nationale.

Cette fois, cependant, l'affrontement s'est poursuivi après la séance de QAG.

C'est Christian Jacob himself qui se charge de relancer le débat, comme l'a relevé LCP . Au micro, le président du groupe UMP à l'Assemblée dénonce d'abord l'attitude de deux ministres qui "ont répondu de manière choquante et méprisante" à deux députés. Mais s'il parle au départ de "deux ministres", Najat Vallaud-Belkcaem et Fleur Pellerin, Christian Jacob concentre très vite ses attaques sur la ministre de l'Éducation nationale. Il dit :

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Je regrette, tout n'est pas permis. Ce ton méprisant et condescendant à l'égard des élus de la République n'est pas acceptable. D'autant plus que, si on veut rentrer dans ce type de débats, je pourrai rappeler d'ailleurs à madame Belkacem qui a refusé le suffrage universel pour préférer les dorures de la République…

 

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Et hop, une référence au choix, en 2012, de Najat Vallaud-Belkacem, de renoncer à se présenter aux élections législatives. À peine nommée ministre des Droits des femmes, elle avait annoncé le retrait de sa candidature dans la 4e circonscription du Rhône , une circonscription tenue par la droite et où Nicolas Sarkozy avait fait près de 54% au second tour de la présidentielle.

Et ce choix, Christian Jacob ne l'a pas oublié. Reprenant son argumentaire contre la ministre de l'Éducation nationale, il ajoute :

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On ne traite pas ainsi des parlementaires. Nous sommes des représentants de la nation. Nous avons ici une légitimité. C'est celle des élections, pas celle des nominations. Et donc on n'a pas à être traité de cette manière par des ministres.

 

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À voir ci-dessous en vidéo : 



Lors de la séance de questions au gouvernement, le député UMP Alain Chrétien a attaqué la réforme du collège. Najat Vallaud-Belkacem y a vu la patte de Nicolas Sarkozy qui a demandé à ses troupes, en réunion de groupe, de ne "pas lâcher d'une semelle " le gouvernement sur ce sujet. "Il aura bu du petit-lait en vous écoutant cet après-midi", a-t-elle dit avant de viser directement Alain Chrétien. "Je ne me souviens pas que vous vous soyez intéressé à l'éducation avant de vous saisir de ce sujet comme d'un prétexte !", a-t-elle lancé.

Des mots qui ont profondément choqué à droite, dont l'UMP  Jean-Pierre Door. "Qui êtes-vous pour vous adresser ainsi à un élu de la Nation, vous qui ne l’avez jamais été ?!" s'est énervé l'élu en posant une question au gouvernement. 

Du rab sur le Lab

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