VIDÉO - Livre de Christiane Taubira contre la déchéance de nationalité : "un crime avec préméditation", fustige Gérard Longuet

Publié à 06h53, le 02 février 2016 , Modifié à 11h16, le 02 février 2016

VIDÉO - Livre de Christiane Taubira contre la déchéance de nationalité : "un crime avec préméditation", fustige Gérard Longuet

PROFONDÉMENT CHOQUÉ – Le sens de la formule, il l’a. Mais il ne fait pas dans le détail quand il s’agit de dégainer contre la gauche. Gérard Longuet n’est pas habitué pour faire dans la mesure dans ses saillies. Et sa dernière trouvaille en date ne fera pas exception.

Sur Public Sénat , lundi 1er février, le sénateur LR de la Meuse a donc dit tout le *bien* qu’il pensait de Christiane Taubira et de son arrivée tonitruante en librairies avec un petit opus contre la déchéance de nationalité. Et de lancer avec une certaine modération :

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C’est un crime avec préméditation.

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Tout. Simplement. "Un crime avec préméditation". Comme il y va. Mais c’est-à-dire ? Gérard Longuet poursuit au micro de Public Sénat et fustige la concordance entre l’écriture de ce livre Murmures à la jeunesse et son dernier mois au gouvernement en tant que ministre de la Justice :

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J’imagine qu’elle n’a pas écrit son livre dans la nuit, ça fait donc plusieurs semaines qu’elle le rédige, qu’elle prépare la simultanéité de sa démission d’une part, et de la parution de son livre d’autre part. Ce n’est pas très élégant, on peut imaginer qu’elle passe son temps à autre chose qu’à un livre qu’elle publierait après.

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Un passage isolé par Public Sénat :


Car ce que ne semble pas supporter Gérard Longuet, c’est ce laps de temps, ce temps d’hésitation, entre la confirmation du maintien de la déchéance de nationalité par François Hollande dans le projet de révision constitutionnelle et la démission de Christiane Taubira, alors qu’elle avait publiquement rejeté cette mesure controversée.

Pour l’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, pas de doute, si elle était réglo avec ses idées et cohérente, l’ex-garde des Sceaux aurait tiré sa révérence bien plus promptement. Il explique :

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Qu’elle ait des convictions, elle en tire les conséquences tout de suite, elle ne consacre pas ce mois et demi d’incertitude à écrire un livre.

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Et de conclure, profondément choqué tel un Jean-François Copé des grands jours mais aujourd’hui repenti :

 

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C’est parfaitement choquant.

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"Taubira démission !" aurait-il pu ajouter. Oh wait...

Du rab sur le Lab

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