Vite, essayer d'éteindre l'incendie. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a réagi, par téléphone, dans un petit son de 54 secondes, diffusé sur France Info un peu après 8h30, à sa proposition "choc" assurant que la fin des 35 heures n'est "pas un tabou".
Voici l'argumentation qu'il développe sur la question des 35 heures :
C'est pas un débat qui relancé.
Un lecteur du Parisien, dans un débat [...] me pose cette question.
Je dis : "il n'y a pas de question tabou".
Simplement, ca n'est pas le point de vue du gouvernement. Il n'est pas question de revenir sur les 35 heures.
Il explique sa sortie ainsi :
C'est parce que je respecte mes interlocuteurs, qui ont droit de poser toutes les questions et de défendre tous les points de vue, que c'est le point de vue du gouvernement.
... ajoute que le rapport Gallois ne parlera pas de la question, livrant une "confidence" (sic), sur Info, à heure de grande écoute :
Je vais vous faire une confidence : j'ai rencontré hier Louis Gallois, il termine son rapport [...].
Eh bien, il n'y aura rien concernant les 35 heures dans son rapport.
Et Ayrault se pique même, en conclusion, d'une petite attaque contre Le Parisien, qu'il accuse d'avoir diffusé de fausses informations sur le contenu du rapport Gallois :
Il m'a indiqué que, contrairemrent à ce qu'avait dit Le Parisien la semaine dernière, ce n'est pas une proposition qu'il fera.
Voici le son de cette interview :