Dans le Doubs, le FN et le PS sont au second tour de la dernière élection législative partielle. L'UMP, ainsi hors jeu, maintenant gamberge. Dans l'attente de l'annonce du positionnement officiel du parti prévu mardi 3 février, c'est, comme souvent lorsque ce cas de figure se présente, la cacophonie. Les uns appellent au front républicain comme Nathalie Kosciusko-Morizet au micro de BFM lundi 2 février, d'autres, comme Laurent Wauquiez, ne veulent pas trancher.
Le Lab a selectionné cinq de ces "ni ni" et vous propose ce nuancier :
- Laurent Wauquiez, le "ni ni dur" sur Twitter
Mes idées ne sont pas celles du PS. Je ne partage pas les idées du FN. Si je devais voter dans le Doubs, je voterais blanc #UMP
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) 2 Février 2015
- Gérald Darmanin, le "ni ni classique", lui qui était persuadé de la victoire du candidat UMP Charles Demouge mercredi 28 janvier sur Europe 1
"Je ne choisis pas entre le Parti Socialiste et le Front National.
"
- Nicolas Sarkozy, le "ni ni à venir"
Si la position officielle de l'UMP sera communiquée mardi, l'ancien chef de l'état devrait s'exprimer contre le front républicain, selon Le Monde.
- Nathalie Kosciusko-Morizet, la "pas ni ni", sur BFM
"Si j'étais moi personnellement confrontée à ce choix, à cette alternative, et avec regret, sans gaité de cœur, néanmoins je choisirai de voter pour le candidat qui est opposé au candidat du Front national.
"
- Dominique Bussereau, le "pas ni ni du tout"
#Doubs Fondateur de l @ump rassemblement de la droite et du centre en cas de duel @partisocialiste@FN_officiel je vote PS pour battre leFN
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) 1 Février 2015
- Henri Guaino, le "hors ni ni" sur Europe 1, lundi 2 février
"Le front républicain « est une folie » ... Cette position n’ a rien à voir avec ce que les journalistes expriment à travers le "ni ni", ce n’est pas un "ni ni"... C'est une manoeuvre politicienne qui n'a aucun sens.
"
"Le front républicain est l’expression d’un double mépris, d'abord celui de ses propres électeurs : nous ne sommes pas propriétaires de nos voix. Je n’ai pas à dire aux électeurs du premier tour ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire. Le deuxième mépris est celui qu’on témoigne au tiers des électeurs qui ont voté pour le FN : ils ont dit quelque chose, nous avons le devoir de l’entendre.
"