Accusé de surfacturations, Jean-François Copé porte plainte contre Le Point

Publié à 07h06, le 27 février 2014 , Modifié à 11h34, le 27 février 2014

Accusé de surfacturations, Jean-François Copé porte plainte contre Le Point
(Maxppp)

"L'affaire Copé". C'est la une du Point de ce jeudi 27 février qui révèle des surfacturations pendant la campagne présidentielle de 2012, au profit d'une agence de communication appartenant à des proches de Jean-François Copé

Résultat, dès mercredi 26 février au soir, Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président de l'UMP est chargé d'éteindre l'incendie.

Et le pompier a annoncé sur i>Télé que le député-maire de Meaux allait porter plainte contre l'hebdomadaire, qualifiant les informations du Point de "grand n'importe quoi" :

Jean-François Copé a décidé de demander à maître Temime avocat au barreau de Paris de porter plainte en diffamation contre les journalistes, le magazine et Franz-Olivier Giesbert.  

Et récuse toutes les révélations du magazine :

C'est totalement faux, ces informations ne sont basées sur aucun fondement. Tout est de l'affabulation.

(...)

Nous avons le magazine Le Point qui poursuit depuis plusieurs années sa vindicte contre Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé. (...) Il fait un papier où il dit n'importe quoi.

A voir ici :

 

Toujours sur i>Télé, Jean-François Copé qualifie ce jeudi 27 février l'affaire "d'immonde" et de "coup monté". Il accuse nommément le patron du Point de vouloir le détruire personnellement.

C'est un coup monté de manière ignoble, il n'y a qu'une manière de répondre, c'est par la voix des tribunaux. 

Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois et des mois nous attaque, Nicolas Sarkozy comme moi même, pour nous détruire.

Dans son enquête, Le Point explique qu'une filiale événementielle de Bygmalion, société de communication tenue par des proches de Jean-François Copé, a bénéficié pendant la campagne présidentielle de surfacturations à hauteur de huit millions d'euros.

Mise à jour, 7h40 : ajout des propos de Jean-François Copé. 

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