Anne Hidalgo profite d'une quinte de toux de Guillaume Durand pour s'offrir un tunnel de réponses sur LCI

Publié à 10h42, le 13 novembre 2014 , Modifié à 11h16, le 13 novembre 2014

Anne Hidalgo profite d'une quinte de toux de Guillaume Durand pour s'offrir un tunnel de réponses sur LCI
Anne Hidalgo © Capture d'écran LCI

INSTANT TÉLÉ – Petit conseil aux squatteurs des matinales : si vous souhaitez parler sans être interrompu par l'intervieweur, choisissez-en un qui est sujet aux quintes de toux. C'est exactement ce qui s'est passé ce jeudi 13 novembre sur LCI / Radio Classique pour Anne Hidalgo.

L'interview de la maire de Paris débute de manière tout à fait normale. Guillaume Durand entame l'entretien en évoquant l'affaire Fillon – Jouyet et les révélations du journal Le Monde concernant la mort de Rémi Fraisse. Et Anne Hidalgo répond, entrecoupée parfois par le journaliste. Normal donc.

Et puis patatras. Au bout de quelques minutes, Guillaume Durand est pris d'une violente quinte de toux. Une aubaine pour la maire de Paris qui, du coup, peut profiter d'un véritable boulevard médiatique. Cela commence avec une première réponse de l'élue parisienne concernant l'intérêt des médias sur les affaires. Pendant une quarantaine de secondes, Anne Hidalgo dénonce cette attention médiatique pendant que, en retrait des micros, Guillaume Durand tousse fortement.

Le journaliste se reprend et lance un autre sujet. Mais, ne pouvant pas finir sa question, il se voit aidé par Anne Hidalgo :

-          Guillaume Durand : Un accord a été trouvé semble-t-il entre les Chinois et les Américains concernant la pollution. Donc c'est un grand rendez-vous… [il tousse] et la voix disparait totalement… Il semble que c'est accord sera définitif…


-          Anne Hidalgo : ...au moment de la conférence de Paris.

Et hop, la maire de Paris détaille pendant près d'une minute et demi son action pour la protection de l'environnement.

Idem sur les Jeux olympiques. Le sujet avait opposé, début novembre, François Hollande et Anne Hidalgo. Cette fois, l'élue parisienne peut prendre tout son temps – 1 minute 20 - pour expliquer que, évidemment, elle souhaite que Paris puisse organiser les JO mais qu'il y a une procédure à suivre.

Guillaume Durand reconnait alors lui-même qu'Anne Hidalgo est en roue libre et mène seule l'interview :

-          Guillaume Durand : Vous avez raison de m'aider parce que la situation de ma voix ce matin qui en train de s'étouffer…


-          Anne Hidalgo : Et comme je suis bavarde, je prends le micro...

Ça serait donc dommage de s'arrêter là. En conclusion, la maire de Paris évoque les projets immobiliers – parfois controversés – comme la Tour Triangle dans le 15ème arrondissement de la capitale. Anne Hidalgo profite de l'aubaine et défend pendant 2 minutes 25 ces projets. Pratique. 

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