Publié à 20h29, le 25 août 2014 , Modifié à 12h35, le 26 août 2014

Arnaud Montebourg et Benoît Hamon donnent en même temps leur première interview de futurs ex-ministres

© Capture d'écran TF1 et France 2

Deux futurs ex-ministres. Deux Journaux télévisés. Deux barouds d'honneur. Au lendemain de leurs sorties pour le moins remarquées lors de la Fête de la rose, dimanche 24 août, et la démission du gouvernement annoncée lundi 25 août par l'Élysée, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon étaient chacun en service après-vente, lundi soir, respectivement sur TF1 et France 2.

Pas de grosse surprise : on savait déjà depuis l'après-midi qu'Arnaud Montebourg allait "reprendre sa liberté". Le futur ex-ministre de l'Économie avait même devancé son collègue de l'Éducation en annonçant lui-même la non-participation de Benoît Hamon au prochain gouvernement.

Sur TF1 d'abord, Arnaud Montebourg a repris ce qu'il avait dit un peu plus tôt à Bercy. Il a évoqué la divergence de vues concernant la politique économique menée en France et en Europe, prenant à témoin... Barack Obama, Christine Lagarde ou encore Matteo Renzi sur l'air de "ils pensent comme moi". Puis il a évoqué sa rupture avec Manuel Valls :

Le désaccord est constitué. Nous nous sommes séparés à l'amiable.

C'est ce qu'a déclaré peu ou prou Benoît Hamon, quasiment en même temps, sur France 2. Voici ce qu'il a dit :

Je ne participerai pas au nouveau gouvernement.

Le ministre de l'Éducation s'est fait plus précis, estimant que "la rigueur budgétaire ne nous permet pas d'attendre les objectifs pour lesquels (ils ont) été élus". Il a également, à quelques jours de la rentrée des classes, dit "merci" à l'école.

Arnaud Montebourg l'a lui aussi joué corporate, assurant avoir reçu beaucoup de messages de patrons d'entreprises assez tristes qu'il quitte Bercy.

Cependant, Arnaud Montebourg et Benoit Hamon l'ont assuré tous les deux : ils font bien évidemment partie de la majorité. Au cas où certains auraient eu un doute.

>> Le déroulé de la journée qui a vu la démission du gouvernement Valls I