Campagne de Sarkozy en 2012 : le directeur de campagne et le directeur de campagne adjoint n'ont pas vraiment les mêmes souvenirs

Publié à 16h11, le 27 mai 2014 , Modifié à 16h40, le 27 mai 2014

Campagne de Sarkozy en 2012 : le directeur de campagne et le directeur de campagne adjoint n'ont pas vraiment les mêmes souvenirs
Guillaume Lambert, en veste, à droite, et Nicolas Sarkozy, en 2012 (photo MaxPPP)

Guillaume Lambert, le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, devenu par la suite préfet de la Lozère, lâche totalement son ancien adjoint, Jérôme Lavrilleux, qui a révélé, lundi 26, dans un entretien confession, avoir mis en place une fausse facturation pour des dépenses de campagne. 

Dans une déclaration à l'AFP, l'avocat de Guillaume Lambert écrit, mardi 27 mai : 

Il est totalement étranger aux dispositions mises en place entre Bygmalion et l'UMP.
[Il a appris] avec stupéfactions (ces) allégations.

Jérôme Lavrilleux avait expliqué que l'UMP avait indûment financé onze millions d'euros de prestations liées à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy :

Il y a eu un dérapage sur le nombre, non pas sur la valeur, mais sur le nombre d'événements qui ont été organisés dans cette campagne.
J'ai pas eu le courage de dire stop, on en fait trop, on va dans le mur. J'ai commis cette erreur. J'ai fait part de mon sentiment.
Je n'en ai fait part ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-François Copé.
Jean-François Copé n'a pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépense.

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