MAUVAIS TIMING - "Le président décide de tout et ne nous consulte jamais", se plaignait Christian Eckert, quelques jours avant d'être nommé secrétaire d'État au Budget auprès de Michel Sapin. Une citation publiée, avec d'autres, après son entrée au gouvernement, ce jeudi 10 avril, dans Le Point.
"Ce n'est pas parce que j'ai voté la confiance que je voterai tout ce qui suit", prévenait ainsi le député PS de Moselle après avoir signé l'appel mis en ligne par Le JDD des 90 frondeurs du PS demandant un nouveau "contrat de majorité".
L'ancien rapporteur général du Budget regrettait ouvertement l'éviction de Jean-Marc Ayrault qui "avait toujours le temps d'un débriefing [...] après une séance un peu difficile à l'Assemblée". Comprenez, contrairement à Manuel Valls.
Or, juste avant d'être appelé au gouvernement, Christian Eckert se plaignait de subir "le black out le plus total" :
J'apprends des choses dans la presse, mais je ne dispose d'aucune information. Le président parle d'un pacte de solidarité. Or je n'ai connaissance ni de son contenu, ni de son quantum.
Espérons pour ce grand spécialiste de la machinerie budgétaire qu'il dispose de plus d'informations maintenant qu'il s'installe à Bercy.
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> En novembre, Christian Eckert s'était longuement emporté sur son blog contre une couverture du Point