Cécile Duflot et Nathalie Kosciusko-Morizet, premières politiques à participer à l'opération de crowdfunding pour sauver Nice-Matin

Publié à 12h47, le 07 août 2014 , Modifié à 16h50, le 08 août 2014

Cécile Duflot et Nathalie Kosciusko-Morizet, premières politiques à participer à l'opération de crowdfunding pour sauver Nice-Matin
Montage le Lab © Reuters

Tournée générale - Elles sont deux, deux anciennes ministres, deux députées d'Île-de-France que d'habitude tout oppose, à rejoindre la même cause : Cécile Duflot et Nathalie Kosciuzko-Morizet ont fait chauffer la carte bleue pour le sauvetage de Nice-Matin. 

Les salariés du quotidien régional, actuellement en redressement judiciaire, ont lancé un appel aux dons sur le site de crowdfunding Ulule. Objectif : 300 000 €. Et si les pontes de la politique locale sont pour l'instant silencieux, la députée UMP de l'Essonne et l'ancienne ministre EELV ont accepté de donner un petit quelque chose. Assez pour recevoir en contrepartie le PDF de la une du Nice-Matin paru le jour de leur naissance. La députée écologiste a également relayé l'opération sur son compte Twitter : 

Quant aux politiques locaux, "on sait qu'ils sont au courant de l'opération", explique un salarié du groupe, "mais peut-être qu'ils attendent un peu de voir qui dégainera le premier."

Le mercredi 7 août en fin de matinée, l'appel aux dons intitulé "L'enjeu, c'est ton quotidien" a récolté 90 000 euros, soit 30% de l'objectif. Depuis le 28 juillet, les salariés font partie des candidats à la reprise du groupe Nice-Matin, sous la forme d'une Société coopérative (Scop).

[EDIT 8 août]

Après une ancienne ministre écologiste et une ancienne ministre de droite, c'est une ancienne ministre communiste qui met la main à la poche pour Nice-Matin. Les salariés du groupe ont reçu un don et un message de Marie-George Buffet. 

Le maire UMP de Nice Christian Estrosi n'a pas (encore) fait de don, mais il appelle tous les Niçois et les Français à soutenir l'initiative des salariés dans une tribune publiée ce vendredi 8 août. Il annonce également qu'il rencontrera bientôt les salariés du groupe Nice-Matin à leur demande. 

La veille, il avait twitté son soutien aux salariés du groupe de presse :

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