CRÉDULE - Parfois, il vaut mieux y réfléchir à plusieurs fois avant de tweeter et de réagir à chaud. Et au premier degré. Christine Boutin l’a appris à ses dépens, réagissant trop rapidement au canular de Nicolas Bedos, mercredi 8 octobre dans la soirée.
Alors que l’humoriste *révélait* sur France 2 une (fausse) liaison avec Valérie Trierweiler, l’ex-compagne de François Hollande, l’ancienne ministre et présidente d’honneur du Parti chrétien démocrate a réagi au quart de tour alors que les réseaux sociaux commençaient à se douter d’un "fake".
"Décadence", a en substance crié sur Twitter Christine Boutin :
# Bedos :écœurement jusqu'à vomir! décidément #PS n'ont comme nouvelles idées que des histoires de c...,de trahison, à dévoiler ! Décadence
— christine Boutinن (@christineboutin) 8 Octobre 2014
Outre decadence,la révélation #bedos de ce soir prouve 1 nelle fois qu'il n'y a plus aucune séparation entre vie publique et vie privée!
— christine Boutinن (@christineboutin) 8 Octobre 2014
Sauf qu’évidemment, à la fin de l’émission "Un soir à la Tour Eiffel", le fils de Guy Bedos a révélé la supercherie. "Je n’ai jamais écrit ce livre, je n’ai jamais eu de liaison avec Trierweiler", consent-il, expliquant pourquoi il avait fait ce canular : pour dénoncer la peopolisation de la vie publique.
C’est une grosse connerie. C’était ma façon à moi de répondre à à la "peopolisation" de la vie politique qu'on nous inflige, ce mélange de glauque et d'intime, cette bouillabaisse.
Et Christine Boutin de réagir, visant le CSA :
@leLab_E1 ok j'ai été piégée par #Bedos comme bcp mais qui a perdu le plus ? La crédibilité du service public est entachée le CSA va agir?
— christine Boutinن (@christineboutin) 9 Octobre 2014
Visiblement, Christine Boutin a du mal avec le second degré et l’humour. En février 2014, l’ancienne ministre avait cité, très sérieusement, sur le plateau de BFM TV, une "information" provenant… du Gorafi, ce site d’information parodique. Si si.