Claude Guéant dénonce un "scandale d’Etat" visant à détruire Nicolas Sarkozy, l’Elysée réplique

Publié à 17h06, le 01 juin 2014 , Modifié à 17h06, le 01 juin 2014

Claude Guéant dénonce un "scandale d’Etat" visant à détruire Nicolas Sarkozy, l’Elysée réplique
Claude Guéant. © Maxppp.

TAC AU TAC - Placé en garde à vue dans le cadre de l’arbitrage dans l’affaire Tapie, Claude Guéant a contre-attaqué en s’en prenant à l’Elysée. Selon lui, une "structure" au sein de l'Etat œuvre à la destruction de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. Et l’ancien secrétaire général de l’Elysée période Sarkozy de parler de "scandale d’Etat".

Des accusations qui ont fait réagir l’Elysée. Dans un communiqué envoyé à la presse dans l’après-midi de ce dimanche 1er juin, la présidence de la République a souhaité "rappeler", "à la suite des déclarations de M. Claude Guéant", "que dans le cadre de l’instruction suivie par le juge Tournaire et sur la demande expresse de ce dernier, elle lui a communiqué les seuls éléments d’information requis qui se trouvaient disponibles dans les services de l’Élysée".

Et le communiqué de préciser :

La présidence de la République a ainsi agi dans le strict respect de la loi et des réquisitions de l’autorité judiciaire.

Invité du Grand Rendez-Vous, sur Europe 1, Claude Guéant a en effet expliqué que plusieurs éléments l’avaient "beaucoup surpris" dans l’enquête concernant l’arbitrage Tapie :

Les policiers m'ont produit des documents provenant des archives de Nicolas Sarkozy, y compris d'ailleurs de sa campagne présidentielle de 2007 et qui ont été remis par l'Elysée d'aujourd'hui. C'est extrêmement surprenant que des archives qui appartiennent à Nicolas Sarkozy soient remises et évidemment elles étaient soigneusement choisies.

Claude Guéant a ensuite dénoncé le "caractère irrégulier de ce versement" d’une "vingtaine de pièces" au dossier.

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