Philippe de Villiers entend apaiser les tensions entre Vladimir Poutine et l'Europe grâce au Puy du Fou

Publié à 14h22, le 18 août 2014 , Modifié à 16h28, le 18 août 2014

Philippe de Villiers entend apaiser les tensions entre Vladimir Poutine et l'Europe grâce au Puy du Fou
Philippe de Villiers avec Vladimir Poutine © Reuters

Yalta. Là même où, en février 1945, Roosevelt, Churchill et Staline ont posé les jalons de l’après-seconde guerre mondiale. C’est donc là, jeudi 14 août, que Philippe de Villiers a rencontré Vladimir Poutine. On le sait, l’ancien candidat à la présidentielle n’a pas été insensible aux charmes du leader russe.

Au cours de cette rencontre a été évoquée la création en Russie de plusieurs parcs historiques identitaires, sur le même modèle que le Puy du Fou en Vendée.

Ce que l'on ignorait c'est qu'au-delà de l’aspect touristique, ces Puy du Fou en Russie permettraient, selon l'ancien député européen, d’apaiser les tensions entre Russes et Occidentaux. C’est ce que Philippe de Villiers explique, ce lundi 18 août, dans un entretien au Figaro :

J'ai dit à Vladimir Poutine que le Puy du Fou venait poser devant lui un acte de paix. En effet, ai-je ajouté, les sanctions sont des actes de guerre, les coopérations sont des actes de paix.  

Et l’ex-député européen de se poser comme un artisan de la paix face aux velléités américaines. Car s’il tend la main à Poutine, Philippe de Villiers crache volontiers au visage d’Obama. "J'accuse l'Amérique de chercher la guerre partout dans le monde parce qu'elle y voit la seule solution d'écluser sa dette monstrueuse due au mondialisme de ses dirigeants", affirme-t-il.

Encore ? En complément de son attaque anti-américaine, Philippe de Villiers dresse le dessein de la méchante Amérique, une Amérique qui "veut 'otaniser' le monde entier et met le feu partout". Il précise : "Ce qu'elle désire, ce n'est pas seulement l'Ukraine dans l'Otan, c'est aussi abattre Poutine pour prendre la Russie et y installer son idéologie multiculturaliste, mondialiste et consumériste."

Le vendéen a donc choisi son camp et c’est celui de la paix, selon lui. Il ajoute :

Une députée socialiste a dit que j'agissais contre l'Europe. Je lui réponds que j'agis pour la paix et l'amitié franco-russe, mais que hélas l'Europe aujourd'hui n'agit pas pour elle-même, mais pour la politique américaine sous l'impulsion de José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy et François Hollande. L'Europe est devenue la cinquante et unième étoile du drapeau américain.

Une formule qu'il recycle puisque cette sortie sur la "cinquante et unième étoile du drapeau américain", Philippe de Villiers l'avait déjà utilisée, début, août, dans un entretien au Figaro Magazine

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