Jean-François Copé a fait monter la pression . Après avoir annulé son passage dans la matinale de BFM TV devant Jean-Jacques Bourdin, le président de l'UMP a annoncé qu'il ferait, ce lundi 3 mars, "une déclaration solennelle".
Un "teasing" dont se sont moqués politiques et quidam. Notamment sur Twitter.
Politiquement, Caroline Roux, sur Europe 1, rapporte que ce rendez-vous a été "calé en urgence" et estime que, s'il est fidèle à lui-même, Jean-François Copé lancera sans doute sa "contre-attaque" après les révélations du Point sur une affaire de surfacturation.
L'élue socialiste francilienne, Marie-Pierre de la Gontrie, s'interroge quant à elle sur l'objet de cette mystérieuse déclaration. Serait-ce une "mise en retrait" ?
Réalisateur des Questions au gouvernement, sur France 3, Eric Krissi y va de sa facétie et l'imagine déclarer la dissolution de l'Assemblée nationale, prérogative du président de la République.
A moins qu'il ne s'agisse de perturber la conférence de presse de Nathalie Kosciusko-Morizet ?
Mais ce pourrait tout de même être une déclaration pour mettre les choses au point quant aux révélations du Point, comme le pense le journaliste de l'Opinion, Dominique de Montvalon.