Des députés UMP affirment que François Hollande est redevable au Général de Gaulle d'avoir crée la Vème République

Publié à 11h23, le 17 septembre 2014 , Modifié à 14h35, le 17 septembre 2014

Des députés UMP affirment que François Hollande est redevable au Général de Gaulle d'avoir crée la Vème République
Le Général de Gaulle, Gérald Darmanin, Nathalie Kosciusko-Morizet et François Fillon / Montage le Lab via Maxpp et captures d'écran

MERCI DE GAULLE - François Hollande peut remercier le Général de Gaulle. C'est en substance le message délivré par plusieurs figures de l'UMP affirmant que seules les institutions protégeaient désormais le chef de l'Etat. Invité sur France Inter le 17 septembre, Gérald Darmanin a attaqué le premier en qualifiant les institutions de "magnifiques" car elles permettent au Président, au plus bas dans les sondages, d'encore prendre des décisions:

Sur les institutions, moi je suis respectueux des institutions de la Vème République, celles voulues par le Général de Gaulle, magnifiques, qui permettent à des socialistes à 13% d'opinions favorables de quand même envoyer des troupes en Irak, et tant mieux, de pouvoir représenter la France au sommet de l'OTAN et de parler encore à la République. Donc les socialistes devraient chérir tous les matins le Général de Gaulle et Michel Debré.

Puis, c'est Nathalie Kosciusko-Morizet, sur LCI/Radio Classique, qui s'en est pris à François Hollande en affirmant que "c'est la Constitution qui protège François Hollande":

Je ne réclame ni démission ni dissolution parce que ce sont des prérogatives du président de la République et c'est à lui de faire ses choix. Il y a une chose qui me frappe c'est que dans la Vème République, normalement, le président de la République protège les institutions. Il est la clé de voûte et il est le défenseur des institutions et de la Constitution. Aujourd'hui c'est le contraire. En fait, c'est la Constitution qui protège François Hollande. C'est même le dernier truc qui le protège lui. 

Le 16 septembre, avant même le vote de confiance, c'est François Fillon qui avait affirmé que "seule la force des institutions" permettait "encore de protéger la faiblesse de l'exécutif actuel".

Du rab sur le Lab

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