Ni violence, ni drame, lorsqu'il était place Beauvau et à l'Elysée. C'est ce qu'a assuré Nicolas Sarkozy lors de son meeting à Marseille le 28 octobre, en allusion à la mort d'un manifestant à Sivens, causée par une grenade offensive.
Interrogé sur cette déclaration lors du point presse du gouvernement ce 29 octobre, Stéphane Le Foll a répliqué en rappelant les émeutes de Clichy-sous-Bois, survenues en novembre 2005 après la mort de deux adolescents qui tentaient d'échapper à la police, et ce lorsque l'actuel candidat à la tête de l'UMP était ministre de l'Intérieur :
Pour ce qui est de Nicolas Sarkozy, je vous le dis et je vous le rappelle, apriori première réponse : je rappelle simplement ce qu’il s’est passé à Clichy quand deux jeunes se sont retrouvés dans un transformateur et avec les conséquences qu’il y a eu ensuite et qu’on a appelé à l’époque les émeutes.
Comme l'a rappelé le Lab, Stéphane Le Foll aurait également pu évoquer la mort d'un manifestant à Mayotte en 2011. Ali El Anziz n'a pas survécu à un affrontement avec les forces de l'ordre. Quelques jours plus tôt, un enfant de 9 ans avait également perdu un œil, touché par une balle de flashball.