​Ecoutes de Sarkozy : François Hollande "doit lever immédiatement l'ambiguïté" selon Luc Chatel

Publié à 17h56, le 11 mars 2014 , Modifié à 18h24, le 11 mars 2014

​Ecoutes de Sarkozy : François Hollande "doit lever immédiatement l'ambiguïté" selon Luc Chatel
Luc Chatel, 25 janvier 2014, Conseil national de l'UMP (Maxppp)

François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira savaient que la justice écoutait Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog, son avocat. C'est en tout cas ce que dénonce l'opposition.

Invité de RFI ce mardi 11 mars le député UMP de la Haute-Marne Luc Chatel est ferme. François Hollande doit s'exprimer sur cette ambiguïté qui touche l'Elysée.

Au moment où on découvre que monsieur Sarkozy est sur écoute depuis plus d'un an, le président de la République indiquerait à des députés socialistes qu'il le surveille ? Nous demandons au président de la République de <strong>lever immédiatement l'ambiguïté</strong>. Il doit s'exprimer.

Luc Chatel surfe sur un propos rapporté et attribué au chef de l’Etat par Le JDD, dans son édition du 10 mars. Selon le journal, François Hollande a en effet raconté à des parlementaires socialistes : "Je surveille (Nicolas Sarkozy), je sais exactement ce qu'il fait" – sans toutefois faire de lien direct entre cette citation et l’affaire des écoutes.

Ce mardi, Luc Chatel ajoute encore que le chef de l'Etat avait forcément connaissance des écoutes de Nicolas Sarkozy :

Je n'imagine pas une seconde que le ministre de l'Intérieur n'ait pas informé son supérieur, c'est-à-dire le président de la République.

Une suspicion également partagée par l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Pierre Charon. Il affirmait lundi 10 mars sur BFM TV, qu'au temps de Sarkozy, toutes les informations remontaient au Président.

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