Ecoutes de Sarkozy : Manuel Valls assure n'avoir été mis au courant que le 7 mars, avec les révélations du Monde

Publié à 08h45, le 12 mars 2014 , Modifié à 08h50, le 12 mars 2014

Ecoutes de Sarkozy : Manuel Valls assure n'avoir été mis au courant que le 7 mars, avec les révélations du Monde
(Maxppp)

Il n'en savait rien avant les révélations du Monde. Invité de RTL ce 12 mars, Manuel Valls a assuré qu'il n'avait été mis au courant de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy par la justice que le 7 mars, date de sortie du Monde, révélant à la fois les écoutes mais aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction.

Alors que Jean-Michel Apathie lui demande à quelle date l'information lui est parvenue, le ministre de l'Intérieur répond :

A l’occasion des révélations du Monde, s’agissant des écoutes de l’ancien président de la République et de son avocat.

Manuel Valls ajoute qu'il savait qu'une première information judiciaire avait été ouverte en avril 2013 "concernant la présomption de participation d'un Etat étranger, la Libye, au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007". C'est cette information judiciaire qui a justifié les écoutes. Mais Manuel Valls dit n'avoir rien su sur ce point.

Selon le Canard enchaîné du 12 mars, Manuel Valls a au contraire été le premier informé dans ce dossier, les officiers de police judiciaire devant "lui faire parvenir régulièrement leur rapport sur l'avancement de l'enquête".

Mardi 11 mars au soir, Jean-Marc Ayrault a expliqué avoir été mis au courant, lui et la garde des Sceaux, le 26 février, jour de l'ouverture de l'autre information judiciaire concernant Nicolas Sarkozy, celle pour violation du secret de l'instruction et trafic d'influence. Enquête rendue possible par les écoutes pratiquées par la justice depuis des mois sur les deux téléphones de l'ancien chef de l'Etat.

Manuel Valls assure ce mercredi que son chef de gouvernement et sa collègue ministre ne l'ont pas mis au courant des informations en leur possession.

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