En introduction du débat sur la piraterie, la députée PS Anne-Yvonne Le Dain cite… Jack Sparrow à la tribune de l’Assemblée

Publié à 11h51, le 30 avril 2014 , Modifié à 11h51, le 30 avril 2014

En introduction du débat sur la piraterie, la députée PS Anne-Yvonne Le Dain cite… Jack Sparrow à la tribune de l’Assemblée
(Maxppp)

A L’ABORDAGE – Les moussaillons de l’Assemblée ont débattu, mardi 29 avril, dans la foulée du vote sur le programme de stabilité  pour lequel une partie des députés PS s'étaient mutinés, d’un texte sur "les activités privées de protection des navires" . Un texte sur la piraterie qui a vu l’un des plus célèbres pirates du cinéma s’inviter dans la discussion : Jack Sparrow, incarné sur grand écran par l’acteur Johnny Depp.

Rapporteure pour avis de la commission des lois, la députée PS Anne-Yvonne Le Dain a ainsi démarré son intervention, à la tribune de l’hémicycle de l’Assemblée nationale :

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Je commencerai par une brève citation: "Un bateau, c’est ça vous savez, ce n’est pas une quille, une coque, un pont, un moteur ou des voiles, ils en ont tous ; un vrai navire, c’est une liberté."

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Et d’ajouter :

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‘Edward Elliott et Terry Rossio.’ Et je dirai plus tard de quel texte je le sors.

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Edward Elliott et Terry Rossio ne sont autres que les scénaristes du premier volet de la saga "Pirates des Caraïbes" , film tiré de l’attraction de Disney du même nom. La députée PS de Montpellier s’approprie légèrement la citation d’origine, y ajoutant la référence au "moteur", absente de la tirade de Jack Sparrow qui lui, parlait de son fameux bateau à voiles, le Black Pearl.

Au final, le texte de ce projet de loi visant à autoriser la présence d'agents de sécurité privés à bord des navires dans les zones exposées à la piraterie a été adopté en première lecture et à l’unanimité par les députés, mardi 29 avril. "C'est de la responsabilité de l'Etat que de s'assurer que les navires battant pavillon français ont les moyens de se protéger. Ce projet de loi permet d'assurer la sécurité de nos navires et de renforcer la compétitivité du pavillon français et du transport maritime", a plaidé le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier.

Les armateurs français pourront ainsi, comme ils le demandaient, avoir recours à des agents d'entreprises privées de sécurité lorsqu'ils traversent des zones en proie à la piraterie. Un contrat commercial sera signé entre l'entreprise de protection et l'armateur et l'État aura un rôle de régulateur : il s'assurera que les entreprises candidates sont aptes à exercer cette activité, puis contrôlera le respect des règles de leur part.

Sur les 15 pays de l'Union européenne disposant d'une flotte de commerce importante, 11 autorisent déjà la présence d'entreprises privées armées à bord de leurs navires.

Du rab sur le Lab

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