On l’avait laissé au bord des larmes, sur le plateau de BFMTV, lundi 26 mai, après qu’il ait reconnu des "dérapages" financiers lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. On le retrouve ce mercredi 4 juin, dans Le Point, apparemment requinqué.
Jérôme Lavrilleux va mieux. Dans l’hebdomadaire, l'ancien bras droit de Jean-François Copé à l'UMP dézingue à tour de bras :
"Le problème dans ce milieu, c'est qu'il y a des gens morts de l'intérieur : Baroin, Juppé. Copé ne l'est pas.
"
Sa cible préférée ? François Fillon, meilleur ennemi de Jean-François Copé :
"Fillon non plus, lui, il est complexé de l'intérieur, il est dans l'auto-émasculation tout en ayant besoin de prouver sa virilité. Wauquiez, c'est une raclure. NKM, ce n'est pas une belle personne.
"
Mais Jérôme Lavrilleux n’a pas que des ennemis à l’UMP. C’est ce qu’il précise au Point, hebdomadaire qui rappelons-le a été le premier à parler de l’affaire Bygmalion et dont l’ancien patron, Franz-Olivier Giesbert, a été accusé par Jean-François Copé de mener une cabale contre lui et Nicolas Sarkozy.
"Le Maire est très sympa et vivant, alors qu'il a l'air d'un poisson froid. Sarkozy, c'est le plus vivant de tous, mais à quoi ça sert ?
"
Désabusé, l’eurodéputé l’est assurément.