Florian Philippot prend ses distances avec Eric Zemmour : "il y a quelque chose d'accablant dans son propos"

Publié à 10h41, le 27 octobre 2014 , Modifié à 11h08, le 27 octobre 2014

Florian Philippot prend ses distances avec Eric Zemmour : "il y a quelque chose d'accablant dans son propos"
Florian Philippot sur BFMTV le 27 octobre 2014. © images BFMTV

DÉFRAICHI - Finalement, Eric Zemmour n'est plus tellement un "instant fraicheur dans le débat médiatique ". Après avoir vanté les idées du polémiste, Florian Philippot se montre désormais plus critique à son égard dans les médias, sans doute échaudé par sa défense du régime de Vichy . Invité de BFMTV ce 27 octobre, le numéro 2 du Front national explique ainsi avoir un "point de divergence" majeur avec Eric Zemmour : son pessimisme.

Florian Philippot propose alors un tout nouveau titre au Suicide français :

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J’ai quelques points de divergences avec lui, je le trouve un peu trop pessimiste. Je n’aurais pas appelé ça "Le Suicide français" mais "Pour une renaissance française" par exemple, qu’on soit un peu plus dans l’avenir et dans le positif car il y a quelque chose d’accablant, de triste et de désespérant parfois dans son propos qui, moi, me pose problème.

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Interrogé sur la théorie d'Eric Zemmour sur une féminisation de la société qui la conduirait à son déclin, l'eurodéputé frontiste s'en éloigne également :

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Je comprends sa thèse et je ne veux pas la caricaturer mais là c’est aussi un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec lui. Je pense qu’il est un tout petit peu réac' et ringard de ce point de vue-là. Il faut avancer tranquillement là aussi et regarder l’avenir.

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Florian Philippot conclut en précisant que le polémiste a en revanche "le courage d'aller au fond des sujets" sur l'immigration ou la sortie de la zone euro, thèmes sur lesquels le Front national et Eric Zemmour partagent des idées similaires.

Moins de 15 jours plus tôt , le vice-président du FN insistait davantage sur ses accointances avec l'auteur du Suicide français :

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Eric Zemmour est instant de fraîcheur dans le débat médiatique car il est l’un des seuls à avoir une voix différente dans un concert de conformisme et ça fait du bien. Sur certains sujets on ne peut qu’être proches. Quand il parle de l’immigration, de souveraineté nationale, d’Europe, d’euro … évidemment, on ne va pas se cacher, on est assez proche. Il y a des points de divergence aussi.

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